N°5 : comment booster sa confiance en soi ?
temps de lecture : 5 minutes
Hello à toi,
Bienvenue dans cette nouvelle édition de la Flowletter !
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Allez, c’est parti !
Si tu as raté l’édition précédente sur la confiance en soi, je te recommande de commencer par ici.
Je t’explique ce que signifie pour moi (et pour les auteurs que je suis) la confiance en soi, sur quoi elle se base et enfin quelle différence avec l’estime de soi.
Dans cette nouvelle édition, je te partage quelques conseils (que j’espère assez concrets) pour t’aider à développer ta confiance en soi.
Booster sa confiance en soi
En préparation mentale, la confiance en soi est souvent considérée comme la pierre angulaire du succès.
Elle sert de base à la construction et au développement d'autres compétences mentales, telles que la concentration, la gestion du stress et des émotions.
Mais c’est aussi vrai dans l’autre sens.
Les athlètes, les artistes, et les professionnels doivent avoir confiance en leurs compétences et en leur capacité à performer (souvent sous stress/ pression)
Un niveau d’estime élevé, une bonne capacité à gérer ses émotions, ou à rester concentré, de la motivation ou une facilité à communiquer, augmentent leurs niveaux de confiance.
La confiance en soi n’est donc pas figée, on pourrait même dire qu’elle est l’expression de l’équilibre de l’ensemble de tous ces paramètres.
Mais donc, comment développer sa confiance en soi ?
1. Apprendre à se connaître
Apprendre à se connaître c’est prendre le temps de l’introspection.
Comprendre comment fonctionne notre cerveau, ce qui nous motive, ce qui nous fait peur.
C’est comprendre ce qui est important pour nous, ce qui nous fait du bien, quels sont nos piliers dans la vie, ceux sans quoi notre équilibre ne tient plus.
C’est connaître ses faiblesses (pour mieux les gérer) mais aussi prendre conscience de nos forces.
Se connaître c’est aussi se protéger :
Dans notre société où les réseaux sociaux nous exposent en permanence la vie (souvent filtrée) et les choix des autres.
Où nous exposons la notre au jugement et aux critiques de tout à chacun …
Difficile de ne pas douter de soi !
Se connaître est un moyen puissant pour arrêter de se comparer, être authentique et assumer sa singularité.
Par exemple : Si notre désir profond est de construire une relation stable avec la personne que l’on aime, pourquoi être jaloux de ceux qui vadrouillent et papillonnent ?
Si notre bonheur réside dans le fait d’être libre de vivre une vie simple, pourquoi douter quand les autres affichent leurs “succès professionnels”, leurs ambitions de carrière et leurs salaires à 5 chiffres sur les réseaux ?
L’introspection est la première étape pour développer une conscience de soi réaliste, positive et renforcer son estime (on l’a vu, socle de la confiance).
3. Bien s’entourer
Charles Pépin en parle dans son livre La confiance en soi : la confiance en soi c’est aussi la confiance en l’autre.
C’est à dire l’inspiration et la force que l’on trouve dans les actions et le parcours de l’autre, ou la confiance que l’autre nous accorde et qui renforce en nous ce même sentiment.
Pour développer sa confiance en soi, rien de mieux que de s’entourer de personnes qui agissent selon leurs convictions, qui osent l’aventure, qui ont la confiance de suivre leur propre chemin.
Celles qui plantent mais se relèvent, celles qu’on admire autant pour leurs échecs que leurs réussites.
C’est s’entourer de personnes qui nous respectent, nous valorisent (estime de soi) qui nous montrent un amour inconditionnel (non conditionnés aux résultats de nos actions).
Plus que des mots, ces personnes qui nous témoignent de leur confiance par leurs décisions, leurs actions : en nous confiant des rôles, des missions, leurs secrets, leurs émotions…
4. Apprendre à s’écouter
Ça a l’air un peu bateau comme ça et pourtant c’est certainement l’un des meilleurs conseils en préparation mental.
Apprendre à s’écouter c’est d’abord savoir reconnaître ses émotions, écouter les signaux, que notre cerveau ou notre corps nous envoient pour nous alerter.
Comprendre ses émotions, ce qu’elles signifient pour nous, comment elles influent sur nos sentiments, nos comportements, nos décisions.
Enfin, c’est aussi écouter son intuition. Parfois sans raison, parfois de manière irrationnelle, juste oser suivre son instinct et se faire confiance.
5. Sortir de sa zone de confort
Pour apprendre à se faire confiance, on a besoin d’essayer de nouvelles choses.
Comment un enfant aura-t-il confiance en lui pour faire du vélo tout seul si ses parents ne le poussent pas à essayer ?
Il va commencer sur son vélo à roulettes, il ne va pas partir comme un fou sur un terrain de vtt. Il va certainement se casser la figure, pleurer, se relever … mais il va essayer.
Nos réussites nous aident à développer notre confiance, mais nos échecs encore plus : Si on les gère de manière constructive, ils augmentent notre résilience et notre capacité à avancer, malgré les difficultés.
Ce n’est pas celui qui réussit tout qui a le plus confiance en lui, c’est celui qui n’a pas peur d’échouer.
6. Passer à l’action (souvent)
Sans passage à l’action, la confiance ne vaut pas grand chose.
Notre confiance en soi (comme notre estime) a besoin d’être nourrie.
Que ce soit avec de grands succès, comme des petits objectifs de notre vie quotidienne.
Chaque action réalisée, chaque objectif atteint, est un moyen d’augmenter cette sensation de contrôle sur nous-même (Estime de soi, Christophe André).
Selon l’auteur, mieux vaut un objectif modeste réalisé que du temps passé à ruminer des pensées sans pouvoir se mettre en action.
L’action appelle l’action, grâce à l’énergie, les émotions et pensées positives qu’elle entraîne : une petite action peut servir de booste pour un travail/ un acte plus important.
7. S’entraîner à prendre des décisions, suivre son intuition
Il arrive très souvent que l’on ait du mal à prendre des décisions.
Parfois on butte sur des choix sans importance (comme celui du plat au restaurant), parfois on est bloqués face à de vraies décisions.
Souvent, on pense à tort que si on n’arrive pas à prendre une décision c’est que l’on manque d’information, d’arguments.
On cherche alors à identifier tous les éléments qui peuvent faire pencher la balance, on compare les pour et les contre (parfois ce n’est même pas suffisant).
En réalité, on ne manque pas d’information, on manque de confiance en soi.
“Prendre une décision, c’est nécessairement prendre un risque et en assumer les conséquences”.
Charles Pépin (encore lui) établit une distinction entre le « choix » qui repose sur la logique et la rationalité, et la « décision » qui se définit par l’incertitude.
« Choisir, c’est savoir avant d’agir. Décider, c’est agir avant de savoir. »
Voilà, c’est terminé pour aujourd’hui 😉
À la semaine prochaine !
Roro
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