đ€ en direct d'Imsouane !
Hello đ
Bienvenue dans cette nouvelle Ă©dition de Flow Letter đ que je tâĂ©cris depuis le Maroc.
Au programme de cette Ă©dition :
đââïž Surf & Yoga Ă Imsouane
đȘ 3 leçons de ma course Spartan
đ€·đŒââïž Force ou fĂ©minitĂ© ?
đ Nouveau dans Generation Flow
LâannĂ©e derniĂšre jâai passĂ© deux semaines Ă Tamraght (Ă cĂŽtĂ© de Taghazout) sur la cĂŽte et je me suis tellement sentie bien que jâai dĂ©cidĂ© de revenir.
En attendant de retrouver les participants de la Flow House début Novembre, je pose mes valises un peu plus de deux semaines à Imsouane.
JâĂ©tais venue passer une journĂ©e ici pour surfer la fameuse âlongue droiteâ et jâavais adorĂ© lâambiance petit village de pĂȘcheur.
Quand je suis rentrĂ©e en France cet Ă©tĂ© (aprĂšs mon dernier voyage au Sri Lanka et Ă Bali oĂč je me suis notamment formĂ©e comme prof de Yoga), jâai contactĂ© quelques surf houses Ă Imsouane en leur proposant des cours de Yoga en Ă©change du Bed & Breakfast.
Jâavais un peu hĂ©sitĂ© Ă le faire parce que je ne me sentais pas encore crĂ©dible Ă ce moment lĂ .
Mais comme pour la Spartan, oĂč je mâĂ©tais inscrite pour me fixer un objectif et une deadline et me motiver Ă mettre en place les actions pour y arriver. (si tu ne lâas pas lue, je te raconte ce challenge dans cette Ă©dition) :
Pour le Yoga, je me suis dit que si on me rĂ©pondait positivement, je me bougerai les đ pour amĂ©liorer ma pratique, mon coaching, et me sentir prĂȘte.
Bingo, deux semaines de cours avec Imsouane Surf House (ma nouvelle maison) et Olo surf !
Bonus : ça me fait un super entraßnement pour la Flow House !
3 leçons tirées de ma Spartan race
Et aprĂšs promis jâarrĂȘte de tâembĂȘter avec cette course đ
Quoi que, jâai dĂ©jĂ mon dossard pour la prochaine Ă Valmorel (je crois que je suis tombĂ©e dedans !)
Donc pour en revenir Ă cette course, je tâavais racontĂ© que jâavais fait un rĂ©sultat que je nâaurai jamais espĂ©rĂ© pour une premiĂšre.
Et avec du recul, il y a 3 facteurs qui je pense ont vraiment joué :
1. Ătre dans le moment prĂ©sent
Le mois avant la course a été trÚs compliqué pour moi psychologiquement.
Je me suis Ă©normĂ©ment stressĂ©e (toute seule) parce que je nâarrivai pas Ă me dĂ©cider sur le choix de ma formation.
Bon dit comme ça, ça ne semble pas si pire mais pour moi câĂ©tait important.
Ce choix allait a un vrai impact objectifs pro, mais aussi mon mode de vie, mes relations personnelles etc.
On ajoute à ça un bon vieux FOMO (fear of missing out) de âet si lâautre choix Ă©tait meilleur, et si je ratais une opportunitĂ© âŠâ
Bref, je sentais que ça me pesait et que je ne serai pas dans un bon Ă©tat dâesprit pour la course si je ne me dĂ©cidais pas avant.
Dans la voiture direction le week-end de compĂ©tition, jâai fini par choisir, en sachant quâaucune des dĂ©cisions nâĂ©tait parfaite (jâĂ©tais pas loin de le jouer Ă pile ou face), mais au moins câĂ©tait fait.
Dâun coup, mon (mauvais) stress a disparu et laissĂ© place Ă lâexcitation de la course.
En arrĂȘtant de penser au futur, je me suis concentrĂ©e sur le moment prĂ©sent, jâĂ©tais focus.
2. La visualisation, ça marche !
La compétition se déroulait en deux jours :
La distance semi-marathon le samedi, la 10 et 5 km le dimanche.
Je courrais le dimanche mais je suis allé encourager certains copains le samedi.
Comme jâĂ©tais sur place et quâune bonne partie du parcours de la 21k est le mĂȘme que la 10k, je suis allĂ© faire du repĂ©rage.
Le soir, je nâarrĂȘtais pas Ă penser aux obstacles que jâavais vus, la façon dont les coureurs les passaient, leurs techniques, leur niveau dâĂ©nergie aux diffĂ©rents moments.
Inconsciemment me suis mise dans leurs baskets et jâai commencĂ© Ă me rĂ©pĂ©ter la course. (mĂȘme si je nâavais pas tout vu de ce qui mâattendait).
Dans mon lit je continuais Ă voir les images du parcours, la nuit jâen ai rĂȘvĂ© : Je me voyais sauter les palissades, ramper sous les barbelĂ©s, attraper les anneaux et sprinter vers la ligne dâarrivĂ©e.
Comme je le te disais dans lâĂ©dition prĂ©cĂ©dente, je commence une formation de prĂ©pa mentale.
Sauf quâil y a quelques semaines je nâavais encore aucun outil.
Jâai compris rĂ©cemment que ce que jâavait fait naturellement sâappelle de la visualisation.
Et je pense vraiment que ça mâa aidĂ© !
3. La valeur des gens qui tâentourent
On le sait, il y a trĂšs (trĂšs) peu dâathlĂštes, dâartistes, dâentrepreneurs qui rĂ©ussissent TOUT SEULS.
Ou, bien souvent, sâils te disent que câest le cas, ils nâont pas conscience de lâimpact des gens qui les entourent sur leurs victoires (idem pour les Ă©checs).
La Spartan est un sport individuel (mĂȘme si certains participent en Ă©quipe et que dans la version âlibreâ de la compĂ©tition, tout le monde sâentraĂźde).
Une fois sur la ligne de dĂ©part, câest toi avec toi-mĂȘme.
Par contre, quand tu es entourĂ©(e) de personnes qui te motivent, te soutiennent, tâempĂȘchent dâabandonner ⊠ça change tout.
Ici je ne te parle mĂȘme pas dâun soutien physique (comme un kinĂ©, un coach, ou un pote qui te porte ton sac avant et te sert de bĂ©quille aprĂšs đ)
Je parle dâun soutien psychologique :
direct : les encouragements âallez Roro ! plus que 28/30 burpees đ€ŠđŒââïžâ
ou indirect : le simple fait de savoir que tu nâes pas toute(e) seul(e) et quâon tâattend au 8Ăšme km pour te crier dessus jusquâĂ la ligne dâarrivĂ©e !
Bref, ils ne sont mĂȘme pas abonnĂ©s Ă cette Newsletter mais merci lâĂ©quipe đ„
Spartan et feminité
Au cas oĂč tu nâaies pas vu passer ce post, je te parlais de comment ma vision de la âfĂ©minitĂ©â a changĂ© depuis que je pratique des sports de force.
Vous ĂȘtes beaucoup (hommes comme femmes) Ă mâavoir fait des retours ⊠jâai reçu des mots de soutien, des tĂ©moignages de vos expĂ©riences sexistes dans le sport, les prĂ©jugĂ©s sur les femmes, sur la fĂ©minitĂ© dans cet univers âmasculinâ âŠ
Alors ça mâa donnĂ© une idĂ©e !
Et si on Ă©crivait une Ă©dition de la Flow Letter ensemble ?
Si tu as envie de collaborer Ă ce projet, en me partageant ton tĂ©moignage đ rĂ©pond simplement Ă ce mail đ
Dans Generation Flow đ
Ces derniĂšres semaines jâai interviewĂ© deux jeunes femmes, passionnĂ©es chacune dans leurs domaines :
Sixtine, 21 ans, co-fondatrice du Crayon Media et créatrice de contenus en intelligence sociale.
Louise, ancienne short trackeuse de haut niveau et désormais étudiante en psychologie !
Jâai beaucoup appris de ces deux Ă©changes alors je ne te spoil pas plus et je te laisse les dĂ©couvrir đ