Vivre tout nu dans une hutte ou ... 🌍
temps de lecture : 7 min
Hello 👋
Bienvenue dans cette nouvelle édition de Make it count !
Si tu nous rejoins en cours de route, je m'appelle Romy, je suis entrepreneuse digital nomade.
Je te partage ici mon cheminement, mes apprentissages mais aussi les découvertes et les rencontres qui rythment mon quotidien.
Un shot d’énergie et de curiosité au format pause-café ☕️
Nouveau : Tu peux aussi rejoindre le podcast Make it Count 🎙
Au programme de ce #21:
🌍 Calculer son empreinte carbone
👩💻 Collectif d’indépendants
🎙 Au Mic de Make it Count : Eliott Meunier, 17 ans, solo-preneur déscolarisé
Cette semaine, une édition plus courte que prévu, et des devoirs pour toi 😉
Suite au “débat” sur linkedin à propos de mon impact environnemental en tant que nomade, dont je te parle dans cette édition, j’ai décidé de calculer mon empreinte carbone.
spoiler : c’est pas jojo
Concrètement, qu’est-ce que ça veut dire ?
Alors que :
🥩 je suis presque végétarienne
🍷 je ne bois pas beaucoup d’alcool ou de sodas (il parait que leur production a une empreinte écologique élevée)
🥑 je consomme un maximum local et de saison
🖥 je n’achète pas grand chose à l’année et encore moins de produits neufs …
Aucun de tous ces efforts ne compense mon bilan “transport”.
🚘 je roule avec ma C1 essence quand je rentre en France
🚆 je fais Paris-Dijon plusieurs fois par an, parfois aussi direction le Sud voir les copains.
🛩 je prends l’avion trop de fois pas an, dont quelques long-courriers.
Mais l’autre constat est que :
👉 Malgré mon mode de vie nomade, mon empreinte carbone est (un tout petit peu) plus faible que la moyenne française.
Attends un peu 🤦🏼♀️
Je ne suis pas en train de dire que, parce que je suis “pas pire” que les autres, je ne suis pas responsable …
Une fois de plus, le rapport du GIEC est sans appel, nous sommes tous concernés et il faut agir !
“ce nouveau rapport porte sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité des sociétés humaines et des éco-systèmes au changement climatique” (bon pote, sans rancune)
Je pense que (au regard de mes résultats vs la moyenne 🇫🇷), être nomade n’est évidemment pas responsable pour la planète … mais ça ne veut pas non plus dire être le vilain canard de la France entière.
En revanche en tant que créateurs de contenus, on a une vraie responsabilité : en faisant la promotion de notre mode de vie nomade, on incite d’autres personnes à agir de la même façon, ça s’appelle l’influence.
Petite aparté : on parle du rôle des influenceurs et créateurs dans le 3 ème épisode de Make it Count (en 🇬🇧)
Bref, j’ai pris deux résolutions :
✍️ Mieux communiquer :
Lorsque je parle de nomadisme (parce qu’être nomade ne signifie pas prendre l’avion 10 fois par an) : partager l’importance d’adopter un rythme plus lent, un mode de vie plus équilibré et plus engagé localement.
🌍 Agir (et c’est là que ça se complique) :
Je suis consciente tes enjeux climatiques, je ne les prends pas du tout à la légère mais renoncer aux voyages signifie pour moi aujourd’hui renoncer à mon mode de vie tout entier.
Voyager, être libre, découvrir de nouvelles cultures, apprendre de nouvelles langues, me dépayser … Je n’ai pas tout plaqué il y a un an par hasard.
Le voyage n’est pas un hobbie, c’est ma passion : ce qui me fait me lever le matin, ce qui me rend heureuse.
Alors, en toute honnêteté, je ne suis pas prête à l’abandonner (désolée).
Mais alors comment voyager autrement ?
🚐 Découvrir l’Europe : c’est au programme de cet été. En train ou en vaaa…minute papillon !
Fausse-bonne idée : en faisant mes recherches, j’apprends que l’empreinte carbone d’un roadtrip en Van par voyageur est plus élevée que celle d’un vol long-courrier 👀
Un van récent de type Volkswagen T4 consomme environ 60 % de plus qu’une voiture française moyenne. Même avec deux passagers à bord un van émet donc autant de CO2 par personne qu’un avion long-courrier … (tourdumondiste)
Bon, ce chiffre mériterait d’être comparé en termes de distance parcouru quand même, affaire à suivre !
🗺 Optimiser ses itinéraires : penser ses voyages par continent, dans la mesure du possible, changer de destination en bus ou en bateau.
Par exemple :
Thailande Cambodge, Vietnam, Malaisie …
Amérique centrale ou Latine (la plupart des frontières se traversent en bus).
⛵️ Opter pour une transat en Voilier (poke Sonya qui prépare cette aventure)
Personnellement, j’ai le mal de mer 🤢 alors pour le moment ce n’est pas une option mais c’est clairement une des solutions de transport longue-distance les plus responsables.
Conclusion :
Je suis loin d’être un exemple, mais je ne prétends pas l’être pour autant et je fais au mieux (avec ce dont je me sens capable de faire) pour avancer dans la bonne direction.
Tes devoirs :
Si ce n’est pas déjà fait, je t’encourage à calculer ton empreinte carbone :
Avant de te lancer, je te conseille de préparer ces chiffres :
🚗 l’âge de ta voiture, sa consommation moyenne, la distance totale parcourue à l’année (le plus simple est d’utiliser Google Maps)
🛵 idem en scooter ou moto
🚇 le nombre d’heures en métro ou tram
🚆 idem en train
✈️ et en avion, en fonction des types de courriers (france métropolitaine, Europe, long-courriers), idem tu as la durée sur Google Maps.
+ le simulateur pour t’aider , ça ressemble à ça👇
🏠 l’âge de ton logement, sa surface et sa consommation annuelle d’électricité (si tu es nomade, tu peux mettre “je ne sais pas”, je pense que l’outil prend alors la moyenne des français).
📸 les appareils ménagers et les appareils numériques de -10 ans dont tu disposes.
📚 le budget annuel dépense en produits manufacturés neufs, le nombre de vêtements achetés par année …
👩💻 le nombre d’heures passées sur internet (hors bureau).
Voilà, à toi de jouer !
J’en profite pour faire une dédicace (l’avantage d’avoir son propre médias) à ma petite bande du Hub Nomade avec qui on échange et on débat en continu sur tous ces sujets d’actualité.
(d’ailleurs on est souvent pas d’accord)
Les collectifs d’indépendants c’est aussi ça : partager, apprendre, comprendre, grandir ensemble …
👩💻 Pourquoi créer ou rejoindre un collectif d’indépendants ?
Franchement on pourrait écrire un article entier à ce sujet …
Ah bah tiens ! C’est ce que Margaux a fait !
En résumé ça donne (non je n’ai pas copié-collé)
Pourquoi rejoindre ou créer un collectif d’indépendants (ou de créateurs 😉) ?
Casser la solitude : rencontrer des personnes qui partagent nos modes de vies, échanger au quotidien, vivre ou encore voyager ensemble …
Trouver ou créer de nouvelles opportunités : grâce aux rencontres, développer son réseau, prendre part à des projets, se partager les propositions business.
Monter en compétences : apprendre des autres, trouver les réponses à nos questions et débloquer facilement les points de frictions que l’on peut rencontrer en tant qu’indépendant.
Porter un projet commun, celui du futur du travail : et promouvoir nos valeurs, dont celles de la liberté, l’anti-conventionnalité, la recherche de sens ou encore la solidarité …
Au final, je pense que les motivations de rejoindre un collectif d’indépendants son propres à chacun.
Chaque collectif est différent, à toi de trouver celui qui te ressemble.
Si tu veux en savoir plus sur les collectifs d’indépendants, tu peux suivre le Hub Nomade sur Instagram, Linkedin ou encore t’abonner aux membres du Hub (tous créateurs, chacun à notre façon) et nous rejoindre (ou pas) dans nos aventures !
🎙Au mic de Make it Count
Ce nouvel épisode n’est pas comme les autres, j’espère qu’il en inspirera beaucoup et je pense qu’il va en énerver quelques uns.
Il s’agit de notre conversation avec Eliott Meunier, 17 ans, créateur et entrepreneur (déscolarisé).
On s’est rencontrés au Sri Lanka et je n’ai pas honte de dire que j’ai pris une véritable claque (deux en fait) 👋 :
Déjà parce que pendant que je logeais en dortoir pour économiser mes petits revenus de créatrice en herbe, Monsieur Eliott lui se la coulait douce en hôtel 5 ⭐️
Un luxe qu’il peut se permettre grâce à ses quelques business scalés (et non pas l’argent de Papa-Maman, bande de boomers rageux 😉)
Ensuite parce qu’à seulement 17 ans (je répète “à seulement 17 ans”), Eliott m’a très vite fait comprendre qu’il avait énormément à m’apprendre !
D’ailleurs, je commence sa formation Atomic Thinking, je t’en parlerai certainement prochainement. 👩🏫
Dans cet épisode on parle :
d’éducation vs d’entrepreneuriat 👨🎓
de l’importance d’utiliser notre second cerveau à l’ère de l’information 🧠
de ses systèmes et méthodes de gestion de nos connaissances, particulièrement intéressant pour tous les créateurs 📚
Mais Eliott est aussi pleins de surprises alors je ne vais pas tout te raconter, je laisse place à notre conversation 👇
Merci ❤️
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