Si tu es multipotentiel ...
Hello à toi,
J’espère que tu vas bien !
Bienvenue dans cette nouvelle édition de la Flowletter dédiée aux multipotentiels 🧠
✔️Petite, quand on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais au moins 5 métiers
✔️Je n’ai jamais été passionnée par un sport en particulier
✔️Je suis hyper-curieuse
✔️Je m’éparpille souvent
✔️J’apprends vite
✔️Je n’arrive pas à trouver de vocation
✔️Je m’ennuie vite…
✔️Je suis une éternelle indécise
✔️J’adore jongler avec plusieurs projets…
Verdict :
Il semblerait que je sois “multipotentiel”.
Je dis “il semblerait”, parce que le profil multipotentiel c’est comme l’intolérance au gluten.
Tout le monde pense l’être, mais personne ne sait vraiment ce que c’est 🤷🏼♀️
Moi la première :
J’ai des troubles digestifs et j’ai longtemps pensé que j’étais intolérante au gluten : Parce que j’ai un ventre qui gonfle comme si j’étais enceinte de jumeaux dans les minutes qui suivent un plat de pâtes 🍝
La réalité c’est que je digère mal le gluten, mais je ne suis pas intolérante pour autant (j’ai fait des tests).
Et tant mieux ! Parce que l’intolérance au gluten, la vraie, ce n’est pas cool du tout !
Bref, c’est pareil pour les multipotentiels :
On peut être super curieux, adorer tester de nouvelles choses, avoir plusieurs passions, avoir du mal à se concentrer longtemps sur un projet…
Mais ça ne veut pas forcément dire qu’on est multipotentiels.
(Il ne faut pas croire tous les tests Marie-Claire)
Petit aparté :
En faisant mes recherches, je suis tombé sur tout un tas d’études sur les personnes HPI (haut potentiel intellectuel), HPE (haut potentiel émotionnel), ou encore profils zèbres (un mix des deux). En fait, les multipotentiels feraient partie de ces profils atypiques. D’ailleurs les HPI seraient souvent multipotentiels (l’inverse étant moins vrai).
On peut donc tester son multipotentiel avec des tests neuro, comme on teste les profils à haut potentiel.
Ce que je n’ai pas fait !
Donc on ne saura jamais 😉
Blague à part, aujourd’hui, on parle plus largement de multipotentiels pour qualifier des personnes qui prennent du plaisir dans plusieurs activités, sont douées dans plusieurs domaines, et éprouvent au contraire beaucoup de difficultés à se spécialiser.
Les profils spécialistes s’épanouissent dans un parcours linéaire, les personnes multipotentiels tout le contraire.
Pourtant, notre système traditionnel étant largement basé sur le modèle des carrières spécialisées, la “multipotentialité” n’est pas encore reconnue à sa juste valeur.
Le problème c’est que dans le système traditionnel, on valorise surtout les carrières spécialisées.
Personnellement on m’a souvent dit que faire plein de choses = ne rien faire du tout !
Aujourd’hui je pense que c’est faux !
Alors non, je ne serai certainement jamais championne olympique, docteur en science, ou ministre…
Mais je m’en fous !
J’ai compris que je n’avais pas besoin de choisir pour continuer à progresser et à m’accomplir dans ce que j’entreprends.
Dans cette Newsletter, je te partage mes conseils pour construire ta carrière professionnelle, ou simplement t’épanouir et trouver ton équilibre si, toi aussi, tu te reconnais dans le profil multipotentiel.
Mes conseils pour les multipotentiels
1. Ne pas chercher à rentrer dans une case
En marketing, on nous dit que plus on a un positionnement précis, plus on est spécialisé, plus on a de chances d’être reconnu et crédible dans son domaine.
Pas faux ! C’est l’exemple classique du restaurant italien.
Tu rêves de bonnes lasagna de la mama 🇮🇹 , tu as le choix entre un restaurant italien spécialisé dans les pasta maison OU le restau brasserie du coin qui fait aussi des pizzas, des côtes de bœuf et des œufs en meurettes et des crêpes… Il y a de fortes chances que tu choisisses le restau italien.
Mais ! Là où ce n’est pas complètement vrai c’est que :
Si l’ambiance du restau brasserie est top, que le patron monte sur le bar après 22h, que tu as déjà testé les lasagnes et qu’elles sont plutôt bonnes… ET que tu pourras te faire plaisir avec une blonde bien fraîche 🙄
Alors cette cantine a aussi toutes chances 😉
Pourquoi ?
Parce que la “différenciation” de la brasserie ne se fait pas par le produit, mais pas tout ce qui a autour.
Quand on parle de spécialisation, on pense tout de suite à expertise…
On oublie qu’il y a d’autres moyens de se différencier : les personnes, la personnalité, l’univers, l’histoire ou encore la méthode de “travail”.
La brasserie ne propose pas que des pâtes maison, certes…
Mais elle n’a pas non plus un menu de 4 pages avec des options sur chaque plat.
Elle n’a pas non plus une déco chinoise, un chef libanais et la ligue portugaise à la télé (je n’ai rien contre le foot portugais).
L’offre est assez claire, même si elle n’est pas unique.
2. Ne pas tout lancer en même temps
Alors oui, c’est important de ne pas essayer à tout prix de rentrer dans une case.
Ceci dit, tout faire d’un coup ce n’est pas non plus la solution.
Aujourd’hui j’ai plusieurs casquettes, je suis à la fois :
Coach/consultante en personal branding
Préparatrice mentale
Professeur de Yoga
Créatrice de contenus avec cette Newsletter et mon podcast Génération Flow
Sauf que trouver cet équilibre m’a pris plus de 2 ans (et il n’est pas encore parfait).
Quand je me suis lancée comme free-lance, la première année je me suis concentrée sur mon offre de consulting en stratégie de branding et création de contenus, pour les marques sport et bien-être d’abord, puis pour les indépendants.
Si je m’étais dispersée, j’aurai certainement eu plus de mal à trouver mes premiers clients, je n’aurai pas été identifiée sur linkedin comme experte sur le sujet, je n’aurai pas eu assez de temps pour développer mes compétences sur ce job…
Après 1 an, j’ai lancé ma Newsletter … puis mon podcast (d’ailleurs le positionnement n’était pas le même qu’aujourd’hui).
Au Sri Lanka, je me suis formée comme professeur de Yoga.
Au début je ne communiquais pas beaucoup dessus, je ne savais pas trop comment l’intégrer à mon projet professionnel.
Et puis, comme j’étais nomade, j’ai eu l’idée d’organiser des colivings, mais en utilisant cette nouvelle compétence Yoga pour créer quelque chose de différent.
L’idée de La Flow House est née, des colivings et retraites, pour trouver l’équilibre entre productivité/performance et bien-être.
Avec ces nouvelles aventures, je commençais à me détacher de plus en plus de mon offre initiale, en stratégie marketing. Je m’ennuyais, j’avais l’impression de manquer de sens.
C’est à mon retour en France que j’ai décidé de me lancer dans un nouveau projet professionnel : le coaching et la préparation mentale.
Maintenant que je termine ma formation en prépa mentale, et que j’ai clarifié mon offre marketing, c’est enfin le bon timing pour reprendre mon projet de programme en ligne de yoga pour les sportifs.
Stay tuned comme on dit 😉
3. Trouver le fil conducteur à ses projets
Cette année a clairement tout remué dans ma tête, dans mes projets.
Je ne voyais pas très clair dans ce que j’essayais de construire : prépa mentale, yoga, marketing, colivings…
J’avais du mal à trouver l’équilibre entre ce qui me passionnait, ce à quoi j’avais envie de consacrer du temps, ou encore ce qui me permettait à court terme de gagner de l’argent.
Pourtant je sentais au fond de moi que j’avançais dans la bonne direction.
Seulement quelques semaines après le début de ma formation en prépa mentale, toutes ces pièces en bordel dans ma tête ont commencé à s’imbriquer de manière assez logique.
J’ai réalisé que le Yoga était un vrai outil de préparation mentale
Que la préparation mentale permettait, comme les colivings, de trouver un équilibre entre bien-être et performance
Que mon solo-média (newsletter et podcast) apportait de la valeur et venait renforcer ce positionnement…
Le lien avec le marketing était ceci dit un peu moins évident.
Quoi que :
Pour un sportif et artistes : personal branding = image et visibilité = sponsors = argent = vivre de sa passion correctement
Pour un entrepreneur ou les dirigeants : personal branding = business = performance
Pour les solo-preneurs : personal branding = business = liberté = bien-être 😉
Et puis en toute honnêteté, il y a le projet idéal et il y a la réalité terrain :
Le coaching en personal branding et création de contenus est encore ma source de revenus la plus stable en tant qu’indépendante.
Bref, pourquoi trouver un fil conducteur à ses projets ?
👉 Pour gagner de l’énergie, du temps, de l’argent
L’objectif est de créer des vases communiquant :
Si tous tes projets on un fil conducteur, s’ils ont une mission commune, s’ils vont dans la même direction (idéalement s’ils s’adressent aux mêmes cibles de potentiels clients) ...
Alors l’énergie, le temps ou l’argent que tu investis dans l’un, servira directement ou indirectement les autres.
Pour ce point, j’ai récemment repris une méthode toute simple : la méthode des post-it.
Sur chaque post-it, tu notes un projet, puis tu essaies de trouver les liens entre les idées.
Tu mets tout ça au propre et Tadaaaam 🙌
Je te partage mon exemple avec “Flow project” (ceci est un nom de code, Bond 🔫).
👉 Pour construire un personal branding cohérent
Que tu sois entrepreneur, free-lance, sportif, artiste, dirigeant, étudiant…
Le Personal Branding c’est l’ensemble des signaux publics que tu envoies, qui vont te représenter, permettre aux gens de t’identifier (te mettre dans une case), comprendre ce que tu fais, et surtout SE souvenir de toi.
C’est aussi un bon moyen d’attirer à toi des personnes et opportunités qui te correspondent, à tes valeurs (clients, sponsors, réseau, partenaires…)
Il peut s’agir de ta communication sur les réseaux sociaux, ton site web, ton identité visuelle, ton nom de scène, ta participation à des évènements (publics ou privés, de réseaux), des interviews dans des médias (presse, podcasts, TV), etc.
Bon ok, je te l’accorde, travailler sa marque personnelle ça peut faire peur.
Mais c’est selon moi la meilleure manière aujourd’hui de communiquer et créer des opportunités quand on est multipotentiels.
Exemple tout simple, mais récemment j’ai voulu mettre à jour mon profil Malt (pour ceux qui ne connaissent pas c’est une plateforme de mise en relation opportunités & free-lance).
- Bon bah je mets quoi ?
Consultante en marketing ? Coach personal branding ? Préparatrice mentale ? Prof de yoga ?
Parce que l’algorithme n’est pas (encore) pensé pour les “slasheurs”, je vais être obligée de me créer plusieurs comptes. 🙄
Alors qu’avec le personal branding, je communique sur qui je suis, sur tout à la fois.
Lance ton personal branding (maintenant) 🚀
La minute pub !
Spoiler : tu as jusqu’au 6 avril, 00:00
Parce que je te connais : En bon multipotentiel que tu es, tu vas être chaud bouillant pendant 2 ou 3 heures (allez … jours) et puis tchao !
Mais pas cette fois 😉
Mon pote Alex Vizeo a écrit une super formation en ligne pour te lancer.
Et parce qu’il fête les 2 ans du programme :
Offre de fou :
-70% sur le programme Brandeo Impact.
Ça se passe seulement du 04/04 9h00 à 06/04 minuit
Le programme t’apprend à créer une image de marque impactante, t’assumer pleinement pour enfin attirer les bons clients/partenaires en moins de 90 jours.
Au fait : “pas d’entour les poules” :
Tu as une garantie de 30 jours, satisfait(e) ou 100% remboursé(e) 🔥
Allez je reprends :
4. Se fixer de vrais objectifs et définir ses priorités
Pour avoir une vision claire de là où tu veux aller, et éviter de t’éparpiller.
Pour structurer tes idées, prendre conscience des ressources nécessaires pour chacune.
Pour apprendre à gérer tes priorités, et ton temps…
Je ne rentre pas plus en détail sur ce sujet parce que je te prépare une édition dédiée dans la série Préparation mentale (qui devrait sortir en mai).
Pour construire un bon personal branding ou encore travailler sur ses objectifs, il faut commencer par :
5. Apprendre à se connaître
Le risque c’est de “tout faire” … Par défaut.
C’est-à-dire, ne pas choisir PAS parce qu’on aime ou qu’on est doué dans plusieurs choses … mais parce qu’on ne sait pas vers quoi se tourner, ou là où on a du potentiel.
Il n’y a pas de recette miracle pour apprendre à se connaître.
Tu peux faire des ateliers d’introspections, partir en voyage, expérimenter, te ramasser, recommencer…
Mais voici quelques questions à te poser, juste parce qu’il faut bien commencer quelque part :
Qu’est-ce que tu fais simplement pendant que 99% des gens galèrent ?
Qu’est-ce que tu as toujours aimé faire ? Qu’est-ce que tu faisais petite ?
Aujourd’hui, dans quelles activités est-ce que tu prends le plus de plaisir ?
Qui sont les personnes avec qui tu aimes passer du temps ? Quels profils ? Quelles valeurs ?
Qu’est-ce qui t’énerve le plus chez les autres ?
Que fais-tu pour te ressourcer quand tu as passé une journée compliquée ?
Quand est-ce que tu te dis “oh p***, je n’ai pas vu le temps passer 😱” ?
C’est déjà un bon début !
Ps : Je peux aussi t’accompagner en coaching et préparation mentale pour t’aider à travailler sur toi et avancer vers tes objectifs 😉
(Voilà c’est fait ! C’était plus rapide que le pub pendant Koh Lanta).
6. Accepter d’être plus lent(e)
Être multipotentiel c’est accepter que tes projets prennent plus de temps que pour les personnes autour de toi qui s’y consacrent à 100%.
Ça semble évident, mais ce n’est pas si simple.
Pour changer, je vais te donner un exemple dans le sport.
Depuis toute jeune, j’adore tester plein de sports, j’ai fait du handball, un peu de basketball, de la danse (moderne puis street jazz et ragga), puis j’ai commencé le fitness, la course à pied ...
En 2019, je me suis mise au CrossFit, puis au surf en voyages, et en 2022 j’ai découvert les courses Spartan et les parcours Ninja.
Tu t’en doutes, je n’ai JAMAIS été la meilleure dans ma discipline.
Et je peux te dire que je l’avais souvent très mal 😅
Parce que ma personnalité d’éternelle curieuse entre en conflit avec mon esprit de compétition.
Je veux tout faire, et je veux gagner en même temps (compliqué).
Surtout quand tes sports ne sont pas complémentaires, voir qu’ils nécessitent des capacités physiques opposées.
Prends l’exemple de la course de fond 🏃♀️ vs l’haltérophilie 🏋️♀️
Ce n’est pas incompatible, mais chercher à être bon dans ces deux domaines t’empêche forcément d’exceller dans l’un.
Pour ma part, je suis assez contente de mes choix cette année.
Non je n’ai pas choisi un seul sport, mais je me suis dirigée vers des sports qui :
me correspondent parce qu’ils sont eux-mêmes des mélanges de plusieurs disciplines :
CrossFit = endurance, force athlétique, gymnastique, haltérophilie …
Spartan race = trail et course sur route, obstacles d’agilité (ninja), obstacles de force (Crossfit)
sont assez complémentaires (ou du moins pas incompatibles).
Il m’arrive encore (trop souvent) d’être frustrée au CrossFit, parce que je ne soulève plus les mêmes charges qu’avant, que je ne progresse pas autant que mes copines en gym… (Qui ne font QUE du CrossFit)
Et à l’inverse, j’aurai aimé prendre le départ du marathon de Paris avec mes copains de Spartan (qui ne font PAS de CrossFit).
Mais on a beau être multipotentiel (ou pas), dans la vie il faut faire des choix !
Et surtout, être en accord avec leurs conséquences 😉
Avant de partir :
7. Construire sa routine
Quand on est multipotentiel, on est en permanence en mouvement.
On remet beaucoup de choses en question, on provoque le changement, on sort de sa zone de confort, on avance dans le brouillard …
C’est comme ça qu’on est, c’est ce qui nous fait nous sentir vivant.
MAIS
C’est aussi souvent une vraie source de stress.
Mon dernier conseil c’est de te construire ta propre routine.
Parce qu’une routine (du matin, du soir) permet de se canaliser, s’ancrer… mais aussi libérer de l’espace mentale, de l’énergie attentionnelle pour mieux gérer tous ces challenges au quotidien.
Je t’en parle dans cette vidéo Youtube 👇
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Voilà c’est terminé !
Merci et à très vite 🫶
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