temps de lecture : 12 min
Hello 👋
Bienvenue dans cette nouvelle édition de Make it count !
Si tu nous rejoins en cours de route, je m'appelle Romy, je suis entrepreneuse digital nomade, passionnée de sport et de challenges. Dans ce rendez-vous je te partage mon cheminement, mes apprentissages et les rencontres qui m’inspirent au quotidien 🙌.
Au programme de ce #7 :
🧠 Métacognition : surinformation et économie de l’attention
👩💻 Comment rester productif(ve) ?
🚀 Growth marketing : la rétention client
🎙 Margaux Roux, de SAV à Directrice Marketing Associée (en 3 ans)
🌴 Digital nomade : j’ai pas bougé ✌️
La semaine dernière je découvrais le concept de métacognition, soit le fait de se demander pourquoi on pense ce que l’on pense.
Il s’agit de se questionner sur la psychologie humaine : construction de notre penser, processus mentaux, biais cognitifs, croyance et dérives sociétales, manipulation … Le sujet est passionnant !
D’ailleurs big-up à ma copine, illustratrice et motion designer de talent, Sonya pour sa recommendation du podcast Méta de Choc 🎙
Dans Make it count #6, je te partageais le constat que l’économie de l’attention, conséquence de la surinformation, tue la créativité. Notre attention est constamment happée ne laissant, entre autres, plus le temps à l’imaginaire.
Du coup, ça m’a donné envie de creuser le sujet de l’économie de l’attention, et de ses conséquences.
📺 Capitalisme et sur-information
Loin d’être nouveau, même si le développement d’internet a multiplié l’information de façon exponentielle, on trouve déjà au XVIè siècle des textes qui parlent de surinformation.
Ceci dit, l’ère de l’industrialisation (au XIXè) marque un véritable tournant.
En effet, l’industrialisation reconditionne l’attention des ouvriers avec le travail à la chaîne, d’une part, mais entraîne surtout la surproduction de marchandises, provoquant une course folle des marques pour capter l’attention des consommateurs “afin d’écouler cette surabondance de marchandises”.
Conséquence de ces nouveaux modèles économiques, le développement des médias de masse (cinéma, radio, télévision …) joue évidemment son rôle dans la sur-information des générations.
👉 Nous sommes dans une société où la quantité d’information (pertinente ou non) à laquelle nous sommes exposés, devient supérieure à notre capacité “attentionnelle” , soit notre capacités à la consommer.
Notre attention, “parasitée” par toute cette information, devient la rareté.
« Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible » Patrick Le Lay , ex-PDG de TF1.
💡 Infobésité et économie de l’attention
Déjà il y a quelques années, des études montraient que la moyenne des actifs regardaient leurs mails au travail toutes les 8 min (et c’était déjà choquant)
Aujourd’hui, on est interrompus à tout moment.
Que ce soit par de la publicité (les marques s’invitent toujours plus dans notre quotidien), de l’information externe, une notification … ou nos propres pulsions et mécanismes d’addiction.
« Si le thème de l’attention résonne aujourd’hui dans la société, c’est parce que nous en avons tous l’expérience » (Yves Citton dans L'économie de l'attention)
La preuve ! La première chose que l’on fait le matin c’est regarder si nous avons reçu un message ou une notification.
Curiosité maladive ou FOMO (fear of missing out), impossible de passer plus de quelques minutes (ou secondes) concentré(e).
True story : sur 2 heures passées à rédiger cette partie, j’ai ouvert instagram 5 fois, Linkedin 2 fois et déverrouillé mon téléphone … (heuu je n’ai pas compté).
Ce qui craint le plus ? je ne suis certainement pas la pire ! 🤷♀️
Sans remettre en cause tous les avancements (sociaux-économiques, écologiques, technologiques …) permis par l’accès (presque illimité) à l’information. Parce que notre attention est fondamentale à l’élaboration de notre pensée, sa rareté impacte notre capacité de réflexion et nos processus de décision.
Une incapacité à rester attentif, au point de se faire une place dans la grande famille des “troubles” : au même titre que les TCA (trouble de la conduite alimentaire) ou TOC (trouble obsessionnel compulsif).
Les TDAH (troubles déficitaires de l'attention et de l'hyperactivité) : affectent notamment les jeunes générations.`
👩💻 Productivité = temps-(Information*attention)²
Oui, j’ai inventé cette formule ... mais plus sérieusement :
Notre attention c’est notre capacité à nous concentrer sur une seule chose. Or, on l’a vu, cette capacité est corrélée négativement à la quantité d’information à laquelle on est exposés.
Notre attention est donc une ressource limitée, comme notre temps.
Or avec l’internet (👵🏻) et les réseaux sociaux, chaque jour, on perd un peu plus de temps.
Et pourtant :
❌ Le problème ce n'est pas temps notre téléphone qui sonne, les mails qui pleuvent ou les "tiding" des notifications qui nous préviennent que "tiens, t'as reçu une nouvelle info … ah bon ? “tiding” “tiding” ! tu veux pas la lire ? "
👉 C’est notre incapacité à en faire abstraction, ou simplement à retarder l'accès à cette information. Encore pire, notre incapacité à nous en satisfaire ... par exemple en arrêtant de scroller.
🎬 Je t’invite d’ailleurs à regarder The Social Dilemma, sur Netflix.
👀 Alors, comment rester productif ?
note : la productivité ce n'est pas forcément dans le but de travailler plus, mais plutôt de travailler mieux (voilà ! pour ensuite avoir plus de temps pour kiffer🍻)
Du coup, comme la kiffance c’est important, voici 3 ressources pour rester productif(ve) :
Désactivation des notifications (applications et réseaux sociaux) : pour ma part, je n’ai gardé “que” What’s app et ma boîte mail 🤔
Méthode POMODORO (inventée à la fin des années 80) consiste à diviser notre journée en plage de temps bien délimitées, et y assigner une tâche à la fois.
Comment ça marche ? Notre journée est divisée en intervalles de 25 minutes (1 intervalle = 1 Pomodoro = 1 tâche). On sépare chaque intervalle par 5 min de pause, et on s’accorde une pause de 15 à 30 minute tous les 4 Pomodoros.
🤳 Il existe de nombreuses applis et extensions Google Chrome pour utiliser cette méthode.
👉 personnellement je suis plutôt adepte des périodes de travail plus longues notamment car il me faut souvent plus de 25 min pour effectuer une tâche (en rédaction par exemple), mais cette méthode s’est avérée très efficace pour beaucoup de monde.
Méthode DEEP WORK : qui permet d’entrer dans un état de concentration profonde. Cette méthode ressemble à Pomodoro mais avec des plages horaires plus longues (3 heures par exemple) et complétée par d’autres bonnes pratiques comme le fait de couper ses réseaux.
👉 Marie-Lou nous explique tout dans cette édition de sa Newsletter Bravo PME
La formation FAST & FOCUS d'Alex Vizéo, pour t’aider à reprendre le contrôle sur ta concentration.
🚀 Growth Marketing : la rétention (client) !
ici on note le super jeu de mot “retenir + attention = retention” 😉
Mais en vrai, ça n’a pas grand chose à voir 🤔
En Growth marketing on parle souvent d'acquisition ou de conversion (comment attirer des leads et comment les convertir en client).
Alors qu’en fait, il y a un levier encore plus puissant : la rétention, ou notre capacité à retenir les clients dans le temps, en faire des utilisateurs fidèles voir même des ambassadeurs de notre marque.
En résumé (mais le mieux c’est quand même de cliquer sur le lien 👆) la rétention client permet de :
augmenter le revenu global (un client fidèle achète plus, plus souvent, plus longtemps)
améliorer la conversion : le taux de réussite d'une vente vers un client existant est de 60 à 70 % (vs 5% à 20% pour un nouveau client)
booster l'acquisition de nouveaux clients (un client fidèle a plus de chances de vous recommander)
diminuer les coûts : capter un nouveau client coûte environ 5 fois plus que de fidéliser un client existant
🚀 tu peux aussi retrouver tous les autres modules de mon auto-formation au Growth Marketing juste ici !
🎙 De chargée de SAV à Directrice Marketing Associée : freelancing et retention client !
La rétention client est un véritable levier de croissance.
C'est vrai d'un point B2C (business to consumers) mais aussi en B2B, et ça s'applique donc de la même manière à tous les auto-entrepreneurs, les freelances ...
Construire une relation durable avec ses clients peut-être la clef d'une stabilité financière, mais aussi d'apprentissages et de challenges professionnels.
Pour cette édition, j'ai interviewé Margaux Roux, que certains connaissent peut-être comme la maman du Hub Nomade, mais qui est aussi Directrice Marketing Associée Chacun son café, et ça après avoir commencé (il y a 3 ans) comme chargée de SAV 🤷♀️
Bref, le parfait exemple de rétention client !
Je ne vous en dis pas plus et je vous laisse découvrir son incroyable ascension 🚀
🌴 Côté digital nomade, j'ai pas bougé.
Je suis toujours à La Réunion.
Ça fait d'ailleurs partie de mes choix de nomade : arrêter d'essayer de "bucket-lister" le Monde et prendre le temps de découvrir chaque destination. C'est comme ça que j'envisage désormais le "voyage", (en opposition au tourisme).
Je pourrais te dire que c'est pour des raisons écologiques, mais bon, soyons honnêtes, c'est faux.
J'ai beau faire de mon mieux dans mon quotidien pour agir pour l'environnement (je trie mes déchets, je consomme local et de saison, j'achète en vrac, j'ai ma gourde et mes couverts en bois dans mon sac ...), je prends l'avion 8-10 fois par an et je passe ma journée connectée ... Alors autant te dire qu'en matière d'empreinte carbone, je pèse (trop) lourd.
Non, la raison pour laquelle je reste à minima un ou deux mois par destination, c'est parce que je veux prendre le temps de trouver une routine, des repères.
Déjà pour être plus efficace dans mon travail, mes projets entrepreneuriaux ... mais aussi pour essayer de (re)construire mon quotidien, de réussir à me sentir "chez-soi" là où je décide de poser mon sac à dos.
D’ailleurs, je partage ma vision du nomadisme au micro d'Isaure (The nomad freelancer) dans Paroles de Digital Nomads 👇
Merci ❤️
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Deux ans de retard pour lire cette édition, mais très cool !
Sujet crucial qu'est le fait de prospérer dans l'économie de l'attention :)