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Dans l’édition précédente je t’expliquais en quoi nos motivations peuvent augmenter ou réduire notre stress.
Face à certains types de situations stressantes (trop de pression au travail, un gros enjeu business, rencontrer tes futurs beaux parents), on peut relativiser l’événement à venir en identifiant ses motivations profondes.
Ceci dit, il y a d’autres situations où l’on n’a pas vraiment le temps de cette introspection.
Par exemple, au moment de sauter en parapente… ou au top départ d’une compétition !
Pour gérer ce stress aigu, ce n’est pas la motivation que l’on va utiliser.
Mais plutôt des techniques de gestion du stress somatique, et des émotions.
Ceci dit, il s’agit juste d’un effet pansement.
On “gère” le problème, on n’en vient pas à bout !
En revanche, travailler sur ses motivations en amont (hors contexte stressant), permet de prendre du recul sur notre activité et les facteurs de stress, et donc de s’attaquer à la source.
L’objectif n’est pas de “gérer de son stress” mais plutôt de le diminuer afin qu’il soit seulement motivant et non plus handicapant.
La semaine dernière je t’ai proposé de commencer un exercice pour évaluer et équilibrer tes motivations.
Pas de panique si tu ne l’as pas fait, tu peux simplement reprendre les points 1 et 2 ci-dessous, puis continuer 👇
Exercice : Équilibrer ses motivations
Choisi un pilier de ton quotidien : ton sport, ton travail, ton projet
Liste toutes tes motivations, les plus évidentes comme les plus subtiles (au moins 10, l’idéal serait d’en identifier 15).
Surligne d’une couleur les motivations “intrinsèques” et d’une autre les motivations “extrinsèques” et compte combien tu as de chaque.
Si tu peux, essaye de classer toutes tes motivations puis de leur attribuer à chacune un pourcentage sur 100% (le total doit faire 100) qui correspond à l’impact qu’elles ont sur toi, ton activité.
Additionne les % de tes motivations intrinsèques et ceux des motivations extrinsèques
Fait le point : tes motivations sont elles plutôt intrinsèques ou extrinsèques, lesquelles ont le plus d’impact sur toi aujourd’hui.
Comment évaluer ses motivations ?
Plus ou moins 50/50 : tes motivations sont équilibrées, tu peux faire le travail de mémoriser tes motivations intrinsèques, elles t’aideront à faire face à tes prochains défis.
Une majorité d’intrinsèques : Tes motivations ne semblent pas sources de stress. Si l’activité que tu as choisie est 100% “loisir” alors ce n’est pas un problème.
S’il s’agit d’une activité en lien avec ton projet professionnel, il ne faut ceci dit pas complètement négliger les motivations externes, car elles te permettent de garder contact avec une réalité qui est celle dans laquelle tu vis : nécessité de stabilité financière, relations sociales interpersonnelles et au sein d’un groupe, responsabilités sociales et professionnelles…
Bref, il s’agit aussi de garder les pieds sur terre 😉
Une majorité d’extrinsèques :
Oups ! À part quelques situations où les motivations externes sont nombreuses dans des enjeux de performance (sport de haut niveau, cadre de travail, selon les objectifs) trop de motivations extrinsèques est source de stress et pas toujours bon signe pour la suite.
Dans ce cas : il est important de chercher à identifier et approfondir de nouvelles motivations profondes.
Profondes : car elles sont souvent ancrées en nous.
En effet, ce n’est pas parce qu’on en a pas conscience qu’elles n’existent pas.
Il est donc important de faire ce travail de recherche.
Pour conclure :
Prendre conscience et chercher à augmenter la part de nos motivations intrinsèques permet de diminuer le stress :
Trouver un sens personnel à son activité, identifier ce qui dépend ou non de nous, se détacher du résultat, rend les défis plus gérables et gratifiants.
De même, l’anxiété provient souvent d’un sentiment de perte de contrôle ou d'incertitude face à l'avenir.
Avoir des motivations claires et travailler activement vers des objectifs qui ont du sens permet de diminuer l’anxiété, de manière durable.
Voilà pour cette édition.
On se retrouve la semaine prochaine,
Roro.
Edition très éclairante Romy, elle fait réfléchir. Je vais faire les exercices, merci !