temps de lecture : 8 minutes
Hello 👋
Bienvenue dans cette nouvelle édition de la Flowletter.
L’édition de la semaine dernière avait pour objectif de t’aider à mieux comprendre le stress (avant de chercher à lui faire sa fête).
Je t’avoue que cette édition tombait à pic, car de mon côté, je ne suis pas dans le meilleur mood non plus en ce moment.
Est-ce que la grisaille de Novembre a sa part de responsabilité ? Très certainement.
Mais c’est aussi une période de l’année où j’accumule beaucoup de projets, et je rattrape le retard pris pendant l’été (soyons honnêtes).
Ce à quoi se rajoutent 2 semaines de pneumopathie et une opération des varices qui m’ont obligé à faire une croix (temporaire) sur ma soupape de décompression préférée: Le CrossFit.
Bref, un joli cocktail de cortisol.
À tel point que j’ai décidé de remettre en place des routines dans mon quotidien (écriture, exercices de préparation mentale) pour retrouver un peu de sérénité et avancer sur mes projets dans les meilleures conditions.
Bon, accessoirement j’ai aussi booké ma prochaine destination soleil : tu recevras donc la prochaine Newsletter en direct de Madère 🇵🇹
Dans cette édition, je vais te partager l’outil n°1 (selon moi) pour réduire son stress :
La Méditation.
Comme je te le disais, la 1ère étape pour gérer son stress est de le comprendre.
Nous réagissons tous différemment face au stress :
En termes d’intensité : Le niveau de stress dépend d’une évaluation subjective et individuelle de la demande (le défi) par rapport à nos ressources et capacités. Ce qui explique que certaines personnes stressent beaucoup plus que d’autres dans une même situation.
En termes d’expression du stress, que l’on appelle aussi “symptômes”:
On distingue les symptômes somatiques (réponses physiques directes au stress) et les symptômes psychologiques, liés aux aspects cognitifs et émotionnels.
Ces derniers peuvent être influencés par la manière dont une personne interprète et réagit aux événements stressants. Ils peuvent également résulter de processus inconscients et automatiques liés à la perception du danger.
Il est vraiment important de comprendre comment se manifestent nos états mentaux.
Si tu as du mal à identifier ton stress et tes symptômes, le premier exercice que je te recommande est le travail de pleine conscience.
L’application la plus connue de la pleine conscience étant la méditation.
S’observer sans juger
La pleine conscience consiste à diriger intentionnellement son attention sur l'instant présent, sans jugement.
Cela implique de prendre conscient de ses pensées, émotions, sensations corporelles, puis d’accepter de les considérer “comme des objets mentaux transitoires, et non réels ou permanents” (Décamps).
En méditant, tu appprends à t’écouter, tu comprends comment ton corps te parle et comment ton esprit réagit.
Tu t’entraînes à observer sans juger, à lâcher-prise sur tes pensées, tes émotions (psycho) et à libérer ton corps de toutes ses tensions (somatique).
Réduire son stress
La méditation t’apprend à observer et ralentir ta respiration, ce qui a pour effet immédiat de passer ton système nerveux en mode “parasympathique” (le fameux mode “repos” ou “relax”) :
Ce système prend les commandes des fonctions “involontaires” de l’organisme et réduit les symptômes de stress : Il fait baisser le niveau de cortisol dans le sang, ralentit le rythme cardiaque, régule la température du corps, stimule notre digestion …
Prendre le contrôle pour ralentir sa respiration permet donc de réduire non pas le stress lui-même, mais ses effets sur notre corps et notre esprit.
Outil de performance
En plus de réduire ton niveau de stress au quotidien et recharger tes batteries (grâce au relâchement physique et mental), méditer t’offre un moment d’introspection, où tu es face à tes pensées et tes émotions (pour apprendre à mieux les gérer).
Enfin, c’est un excellent moyen de renforcer ta concentration, et ta capacité de reconcentration face aux distractions (stimuli internes ou externes).
C’est donc un allier bien-être mais aussi performance.
Do & don’t
Ce qu’il ne faut pas faire :
Attendre d’aller mal pour commencer à méditer
Il faut s’entraîner quand ça va, car en pleine “crise” il est beaucoup plus difficile de gérer un flow de pensées négatives. (Encore plus quand on n’a pas l’habitude de méditer).
Pratiquer uniquement avec des méditations guidées
Si tu n’as jamais médité, je te recommande de commencer avec une application (personnellement j’utilise 7 mind), mais il est selon moi indispensable d’apprendre à méditer de façon autonome, pour être libre de t’en servir dans n’importe quelle situation.
Espérer des résultats immédiats
Alors quelque part si, car la méditation procure un effet de calme et de sérénité au bout de la séance. Elle permet donc de gérer un stress de niveau faible à modéré.
Cependant, la méditation marche davantage sur le long terme (on ne change pas une connexion cérébrale en 10 minutes de pleine conscience) : il faut compter 2 à 3 mois de pratique pour que les résultats soient durables.
Ce qu’il faut faire :
Être régulier sans que ça devienne une charge mentale
La régularité de l'entraînement mental est essentielle pour tirer le meilleur parti de la plasticité cérébrale (la capacité du cerveau à se modifier structurellement et fonctionnellement en réponse à l'expérience, l'apprentissage et l'environnement). S’entraîner à méditer le plus souvent possible est le meilleur moyen de développer de nouvelles capacités mentales.
Accepter de “ne pas y arriver”
Personne n’a dit que méditer était simple, surtout quand on sait que notre cerveau est stimulé en permanence, soit par l’environnement externe, ou par nos 700000 pensées par jour (1 par seconde quand même).
Au début, on part très vite dans nos pensées, et on a du mal à retrouver le fil de notre méditation (même en se concentrant sur notre respiration).
Mais accepter ses pensées fait partie du processus, et c’est en pratiquant qu’on apprend à revenir plus vite dans l’instant présent. C’est aussi avec l’entraînement, que ce flow de pensées diminue naturellement.
Pratiquer la pleine conscience autrement
Oui, méditer est la pratique la plus courante de pleine conscience. Mais tu peux aussi la pratique en te baladant, en buvant un thé/café devant ta fenêtre ou en attendant ton pote en retard (plutôt que de dégainer ton téléphone à la 1ère opportunité).
Voilà pour cette édition j’espère qu’elle t’a plu.
Ps : Si tu hésites encore, dis toi que tu n’as vraiment rien à perdre, et beaucoup à gagner !
🚨 Avant de partir :
Si tu es entrepreneur, solo-preneur ou freelance, est-ce que tu peux stp prendre 5 minutes pour m’aider en répondant à ce petit questionnaire (merci 🫶) :
Merci beaucoup !
À la semaine prochaine,
Roro 🫶