Temps de lecture : 5 minutes
Oi ! En direct de Bélo Horizonte au Brésil 🇧🇷
Enfin ! Après presque 10 mois à penser et organiser ce grand départ, on s’installe ici pour 1 an avec mon amoureux (et notre chien) 😍
Détail qui n’en est pas un, car pour moi qui suis habituée à la vie de digital nomade libre comme l’air, voyager avec un animal c’est une autre histoire !
En fait, un chien c’est comme un gosse, sauf qu’il voyage en soute, qu’il n’a pas le droit à un bagage supplémentaire pour ses affaires (que l’ont doit caler dans nos propres valises) et qu’il faut le regarder partir en pleurant sur son tapis roulant 😭
Heureusement qu’on était deux pour se soutenir mentalement car je dois avouer que je n’étais pas prête à ce niveau d’organisation et de stress !
Justement, en parlant de stress, aujourd’hui je voulais vous parler de l’impact de grands voyages sur notre santé.
Les vols long-courriers nous confrontent à tout un tas de “stresseurs”.
Tant sur le plan physique, que mental (cognitif ou émotionnel).
Un stresseur est un stimulus ou une situation qui provoque du stress chez un individu. D’abord, la nature et le niveau de stress varient d’une personne à l’autre (on ne réagit pas tous la même manière à un élément “stressant”).
En effet, notre capacité à absorber le stress peut varier. Notre organisme a plus ou moins de mal à s’adapter pour retrouver un état équilibre (homéostasie).
Le fait qu’un stresseur nous affecte plus ou moins dépend de nombreux facteurs comme nos ressources physiologiques ou notre état émotionnel.
Et tout est évidemment lié : Quand nos ressources physiologiques son insuffisantes, on est souvent plus sensibles émotionnellement, plus irritables. À l’inverse, des émotions négatives entraînent souvent des tensions dans notre corps.
Le stress physiologique
Pour en revenir aux vols long-courriers, toutes les conditions sont réunies pour affecter nos ressources physiologiques.
🥱 Sommeil perturbé : Le voisin devant toi qui se croit sur son transat, tous les films que tu as envie de regarder, le dîner servi quand tu commences à t’endormir, le bébé qui pleur, le monsieur qui ronfle… (vous avez compris l’idée).
🍩 À fond le sucre : D’abord, les repas dans l’avion ne sont pas équilibrés et très riches en glucides (taboulé, pâtes, fromage, compote …) . Ensuite, tu éclates ton paquet de M&M’s format familial acheté à la douane. Le sucre appel le sucre … ouf ! Le petit dej’ arrive (pain, confiture, jus d’orange, gâteau…) : NIQUEL !
💦 Mauvaise hydratation : Tu te shoot au café, au coca et aux jus de fruits et au vin (champagne pour la Business). Au final, tu ne penses pas à boire assez d’eau, et ça craint.
🏃♀️ Assis pendant 8 ou 15 heures : À part quand tu dors (et encore au delà de 9h c’est pas ouf) ce n’est pas normal. On à beau essayer marcher un peu dans les allées ou s’étirer devant les toilettes, malheureusement on est très limité en termes de mobilité.
Bref, un bilan cata au niveau de ces 4 piliers de santé : Sommeil, alimentation, hydratation et mouvement.
Et sur le plan mental ?
En ce qui me concerne, s’est ajouté à la diminution des ressources physiologiques :
Un stress dû à l’organisation du voyage avec notre chien
Un état émotionnel partagé entre l’excitation pour cette nouvelle aventure et la peine d’être loin de ma famille et mes amis aussi longtemps.
Bon un syndrome prémenstruel pour la route (parce que c’était pas déjà assez).
Conséquence 👉 J'étais beaucoup trop excitée, irritable, hypersensible, pas concentrée et fatiguée…
Je me suis pris la tête plusieurs fois avec mon copain, pour des bêtises (genre “Tu ne marches pas assez vite, on va rater l’avion” (3h avant l’embarquement), “Mais attends mooooooiiiii“ (3 min avant l’embarquement), “Pourquoi tu veux pas regarder le même film que moi ? Tu ne m’aimes plus ?“ (Je n’exagère presque pas).
Bon, on s’en est sortis (et notre chien aussi) mais j’avoue que je rame encore pour récupérer !
Alors oui, voyager c’est génial, mais c’est une source de stress importance pour notre organisme.
Alors pour limiter au maximum l’impact de ce stress sur votre santé physique et mentale, pensez à :
Boire beaucoup beaucoup d’eau (avoir sa gourde)
Marcher dès que possible dans l’avion (idéalement faire une séance de sport la veille/ le matin avant le vol)
Prévoir des boules caisse mais surtout s’assurer de faire une bonne nuit la veille.
Préparer ses propres snacks (avec un max de protéines et un min de glucides)
Manger sain les jours avant, éviter les glucides pendant les repas avant le départ.
Prendre de l’avance (pour éviter une surcharge de stress)
Limiter l’alcool au maximum
Faire des cycles de respiration lente et profonde (avec des expirations plus longues pour activer le système nerveux parasympathique et réguler le niveau de stress).
Et aussi, avoir conscience de ces stresseurs, communiquer avec son/sa partenaire de voyage et faire preuve de tolérance envers les états émotionnels de l’autre 🫶
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui !
Avant de partir :
Ton cadeau si tu recommandes la Flowletter 🎁
1 recommandation → Accès à Mes cahiers d’introspection sur Notion.
10 recommandations → Un Google Meet de 45 min avec moi.
25 recommandations → -50% sur ta 1ère session de coaching.
Il te suffit de cliquer sur le bouton juste en dessous pour obtenir ton lien personnalisé :
À la semaine prochaine !
Roro ☀️