Le guide anti-bullshit de la méditation
temps de lecture : 8 minutes
Hello à tous,
J’espère que vous allez bien !
Aujourd’hui je vais vous parler de méditation.
Mais avant ça, je dois vous prévenir que je ne suis pas une super élève.
Je ne médite pas tous les jours, même pas toutes les semaines, je médite par périodes et parfois j’arrête au bout de 2 minutes parce que je ne suis pas dans le mood. (voilà 😉)
Pourtant, je crois que la méditation a de vrais bénéfices.
Et beaucoup passent à côté, selon moi parce qu’on parle le plus souvent de méditation de façon très abstraite.
Parois presque mystique…
Du genre “tu ne peux pas comprendre tant que tu ne l’as pas expérimenté”.
Je ne suis pas d’accord avec ça !
Je pense au contraire que comprendre nous permet de mieux expérimenter.
Parce que comprendre c’est donner du sens.
Et le sens c’est ce qui permet de s’approprier un objectif, ce qui change complètement l’expérience.
S’approprier un objectif, selon moi, c’est :
Définir une intention (Pourquoi est-ce que méditer est bon pour moi ? En quoi ça peut m’aider par rapport à mes propres objectifs et besoins ?)
Avoir suffisamment d’éléments pour y croire (Comprendre le pourquoi du comment, la science derrière les promesses …)
Ressentir les bénéfices suffisamment tôt pour renforcer notre adhésion au processus (Et ne pas perdre sa motivation)
Mon objectif aujourd’hui est de vous partager 3 bénéfices concrets et accessibles de la méditation, pour lesquels vous n’avez pas besoin de pratiquer 200h pour les expérimenter.
Avant de démarrer, en quoi consiste la méditation ?
La méditation est un exercice mental qui implique une concentration profonde, en portant généralement son attention sur sa respiration, ses sensations corporelles ou encore une pensée, une émotion.
Méditer c’est aussi observer ce qui se passe dans l'esprit, sans jugement, et sans se laisser emporter par ses pensées. C’est à dire être capable d’observer puis se reconcentrer sur notre point attentionnel (comme la respiration) pour revenir dans l’instant présent.
1. Réduire les effets du stress
En se focalisant sur la respiration, on ralentit notre rythme respiratoire ce qui a pour effet d’activer notre système nerveux parasympathique.
En fait, la respiration est la seule commande de nos systèmes “autonomes” dont le système nerveux central, le système cardiovasculaire, endocrinien ou encore digestif.
Activer le mode parasympathique, associé à l’état de repos et de relaxation, diminue la fréquence cardiaque, stimule la digestion et diminue le niveau de cortisol (hormone du stress) dans le sang.
Sur le plan physique
La méditation active notre système nerveux parasympathique ce qui permet de calmer les réactions physiologiques associées au stress (mode orthosympathique) : Augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle, tensions musculaires….
En méditant, nos muscles se relâchent progressivement, notre corps se libère de ces tensions physiques qui peuvent s’accumuler (et devenir des douleurs chroniques).
Au niveau mental
80% des messages nerveux remontent du corps vers le cerveau.
En libérant notre corps des tensions physiques, on libère notre cerveau d’émotions négatives dues à l’état de stress.
À plus long terme, notre capacité à observer nos pensées et émotions sans s'y attacher, nous aide à prendre du recul, mieux comprendre ses déclencheurs du stress et adopter des réponses plus adaptatives.
2. Augmenter ses capacités de concentration
Tout comme l'exercice physique renforce les muscles du corps, la méditation renforce le "muscle mental" de l'attention et de la concentration. Plus on pratique la méditation, plus cette capacité de concentration et de re-concentration augmente.
Notre capacité de concentration a des impacts positifs à la fois sur notre bien-être (réduction du “bruit mental”) et notre performance/productivité (plus focus que ce soit au travail, à l’entraînement ou en compétition).
Améliorer son attention
En se concentrant sur un objet attentionnel (sa respiration, une bougie, une émotion, une sensation…) on entraîne l'esprit à se focaliser et à maintenir son attention sur des périodes de plus en plus longues.
Entraîner sa résilience mentale
Pendant la méditation, l'esprit est souvent envahi par un flot constant de pensées (c’est normal, et il diminue avec l’entraînement).
La pratique consistant à observer ces pensées sans les laisser nous emporter, et à ramener l'attention à l'objet de méditation (comme. la respiration), on entraîne notre capacité à faire face aux distractions.
C’est encore plus vrai quand on pratique dans un environnement bruyant ou avec du beaucoup de mouvement.
3. S’endormir plus facilement
On l’a vu, la méditation permet de passer notre système nerveux en mode calme et repos (parasympathique) ce qui réduit presque immédiatement notre niveau de stress, à la fois sur le plan mental et physique.
La respiration consciente et la relaxation musculaire progressive aident le corps à se relaxer, ce qui favorise l’endormissement.
Ensuite, focaliser son attention sur sa respiration, ou bien chaque zone du corps qui se relâche (technique du body scan) permet de se détacher des pensées intrusives qui interfèrent avec notre sommeil.
Quand méditer ?
En fait, tout dépend de vos objectifs et de vos sensations.
Personnellement, contrairement à ce que beaucoup de personnes recommandent, je n’ai pas intégré la méditation à ma morning routine, simplement parce que je veux pas me détendre au moment où j’ai le plus besoin d’énergie.
Au contraire, j’essaye de surfer sur ce “pic de stress” qu’on a naturellement au réveil pour être à 100% le matin.
Par contre, je médite quand je ressens des tensions physiques, du stress ou encore après un effort intense pour optimiser ma récupération.
Si vous avez du mal à vous endormir, alors méditer au coucher peut être une bonne solution.
Si vous avez du mal à vous concentrer, que vous êtes facilement distraits, instaurez un exercice de méditation pendant votre journée. Au début dans un endroit calme, puis ajoutez de la difficulté en méditant dans des environnements plus agités.
Si vous êtes sportif, évitez de méditer trop proche de l’entraînement, vous risquez de vous sentir encore endormis au moment de commencer votre session, et vous pourriez vous blesser.
Enfin, si vous vous sentez fatigués pendant la journée…
Ne méditer pas ! DORMEZ 💤
Non, la méditation ne remplace pas une sieste !
Si vous êtes KO parce que vous dormez mal ou pas assez, bloquez vous 90 minutes (un cycle complet) pour dormir et vraiment récupérer 😉.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
Avant de partir, tu peux :
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À la semaine prochaine !
Romy 🫶