temps de lecture : 5 min
Hello 👋
Bienvenue dans cette nouvelle édition de Make it count !
Si tu nous rejoins en cours de route, je m'appelle Romy, je suis entrepreneuse digital nomade, passionnée de sport et de challenges. Dans ce rendez-vous je te partage mon cheminement, mes apprentissages et les rencontres qui m’inspirent au quotidien 🙌.
Au programme de ce #8 :
👩💻 Solo-preneurs, indépendants : savoir s’entourer !
⛺️ Ma tribu : le Hub Nomade
🚀 Recommandation : la force de la communauté
🇲🇽 Tulum, hub de digital nomades
L’édition d’aujourd’hui est dédiée à un sujet qui me tient à coeur : la communauté.
Parce que quand je me suis lancée en tant qu’indépendante il y a un an, la première chose qu’on m’a dit c’était “ Mais tu n’as pas peur de te sentir seule ?”
Pourtant, je me suis jamais sentie aussi entourée !
Evidemment, je suis globalement souvent plus “physiquement” seule que lorsque je travaillais dans un open space.
Mais l’augmentation du nombre de “solo-business” et la tendance au digital nomadisme semblent participer au développement d’un sentiment d’appartenance et d’un élan de solidarité qui casse les clichés de la fameuse “solitude” de l’indépendant.
Je pense que ce sentiment communautaire vient justement puiser sa force dans notre solitude.
C’est un peu comme lorsque tu pars en roadtrip en solo, tu es seul(e) et parfois loin de chez toi. Tu vas donc chercher à t’entourer, tu vas être plus attentif(ve) à ce qui se passe autour de toi, jeter des regards, sourire aux autres … tu vas provoquer des rencontres et tu seras aussi plus sensible à ces nouveaux contacts, que si tu étais parti(e) à deux ou à trois potes.
Mais encore faut-il avoir la bonne attitude, les bons comportements.
Quelques conseils pour casser la solitude de l’indépendants :
🤳 rejoindre des groupes virtuels (facebook par exemple) sur lesquels indépendants, nomades (et autres communautés) échangent conseils, expériences et bons plans. Par exemple, la communauté des digital nomades français des copains Nomad Path, ou Nomade digital francophone animée par Ambroise Debret.
👋 oser “connecter” avec d’autres indépendants : parce que quand il faut liker, commenter, twitter , pas de problème, il y a du Monde … mais quand il s’agit d’envoyer un message pour poser une question ou proposer de s’appeler pour faire connaissance alors là il n’y a plus personne 🤷♀️.
👩💻 aller travailler dans des espaces de co-working ou des cafés et, pour les nomades, choisir des destinations considérées comme des “hubs”, plus facile pour rencontrer du monde, surtout quand on se lance !
⛺️ trouver ta tribu, et franchement il y a le choix ! Quelques collectifs de freelance : Loukoum, Cosme, Happy Dev ou le Hub Nomade.
🧳 poser ses valises dans un lieu qui rassemble. Parmi les colivings, il y a les plus connus Outsite ou Selina, ceux que l’on organise avec le Hub Nomade mais aussi d’autres concepts très cools qu’on te partage ici !
Finalement, entre rencontres physiques et échanges digitaux, via les réseaux ou dans la vraie vie, il existe plein de solutions pour ne pas se sentir seul(e)💔.
🌴 Ma tribu : le Hub Nomade
Quand j’ai commencé mon aventure de freelance, je ne connaissais personne dans ma situation. Je suis tombée par hasard sur un post linkedin de Margaux Roux. Sans trop savoir à quoi m’attendre, je l’ai contactée.
Match 🔥
Les premiers mois, Margaux m’a aidée à y voir plus clair, à prendre confiance en moi puis elle m’a proposé de rejoindre la communauté du Hub Nomade.
Après un an d’échanges virtuels, des cafés un peu partout en France, de séjours à l’étranger improvisés avec plusieurs membres, 2 colivings et d’incroyables rencontres (désormais des amitiés) … Le Hub Nomade est devenu ma deuxième famille ❤️.
Concrètement Le Hub Nomade, c’est quoi ?
👩💻 un collectif de freelances nomades pour répondre au mieux aux demandes clients (qui fonctionne comme une agence intégrée, principalement sur des compétences marketing digital).
🗞 un média autour du Futur du travail : dont le contenu est partagé sur le site du Hub, Instagram et Linkedin.
🤳 une communauté qui s’engage ensemble pour faire grandir des projets entrepreneuriaux ou associatifs, comme Paddle-Paddle surf project porté par Mathieu & Mathilde !
🏠 des évènements ponctuels (comme les colivings) ouverts à tous les entrepreneurs libres et travailleurs en remote.
Pour (re)découvrir l’interview de la “mama du Hub” c’est par ici 👇
Parce c’est avant tout une histoire d’humains, de relations, de confiance … les communautés sont selon moi un énorme levier de croissance professionnel et personnel.
En termes de business, c’est pareil. Les relations de confiance permettent d’activer le dernier levier de croissance du modèle AARRR (en Growth Marketing) : Le Referral (ou la Recommandation).
🚀 Recommandation : la force de la communauté
L’étape de la Recommandation dans le tunnel de conversion ou parcours client, consiste à faire en sorte que l’utilisateur invite ses contacts, son réseau à utiliser, eux-aussi, le produit ou service de l’entreprise.
Elle est essentielle dans une bonne stratégie de croissance notamment parce qu’elle permet de repartir au début du tunnel de vente (l’étape d’acquisition) avec des utilisateurs beaucoup plus engagés.
En effet, le produit ou service leur aura été recommandé (vs un processus d’acquisition classique comme de la création de contenu organique, des parutions presse ou de la publicité). Conséquence : ils commencent leur parcours client avec une meilleure connaissance de l’offre, et déjà presque convaincus.
👉 L’étape de la recommandation intervient quand l’utilisateur a suffisamment confiance dans le produit/service et la marque, et qu’il souhaite en partager l’expérience à son réseau, sa communauté.
De ce fait, lorsque l’on est une marque, construire une Communauté peut s’avérer une arme redoutable pour maximiser ce dernier levier.
👀 Le confondez pas audience et communauté !
Depuis quelques années, nous sommes passés d’une logique de communication de masse unilatérale (transmission de l’information) vers une approche conversationnelle et engagée entre la marque et son audience.
L’essence même de la communauté réside donc dans la recherche de la participation, les interactions entre la marque et ses membres, ou les membres entre eux. Une communauté se définit donc souvent dans le sentiment d'appartenance à un groupe.
Ceci dit, une communauté peut aller plus loin que l'appartenance à un groupe, par exemple l'adhésion à un lifestyle, un mode de pensée (c'est souvent le cas des marques en B2C).
C’est le cas de la “communauté” Chilowé, dont les membres n'interagissent pas directement entre eux. On peut, pour autant, considérer qu'il y a une certaine forme de confiance et d'engagement qui se crée autour du lifestyle de la micro-aventure, de l’éco-responsabilité.
Ceci dit, les échanges et la relation de confiance qui en découle, semblent plus limités que dans le cas d’une communauté matérialisée par un groupe. Par exemple, le service B2B Spendesk qui a construit une communauté de directeurs financiers, animée à travers du contenu, des canaux de communication ou des évènements réguliers.
D'ailleurs, pour reprendre l'exemple de Chilowé, l'entreprise organise des évènements ponctuels justement pour animer et renforcer sa communauté.
🇲🇽 Hub de digital nomades
Non je ne vais pas vous parler de Canggu, à Bali (parce que je n'y suis pas encore allée).
Cependant, je vous propose un petit retour en arrière sur mon séjour au Mexique (Mars-Mai 2021) et plus particulièrement à Tulum, Hub des digital nomades.
Le nombre fleurissant d'espaces de coworking, de petits restaurants healthy (aux prix parisiens) et d'hôtels en mode bobo-namasté en font le "paradis" des digital nomades, mais aussi des profs de yoga, gurus et coachs en tout genre (non je n'exagère pas, Valentin Decker a eu la même impression).
Bref, vous l'aurez compris, mon ressenti sur Tulum est partagé :
Je pense, en effet, qu'il y a un gouffre entre l'image que les gens s'en font et la réalité.
Tulum est un écosystème qui se construit, une ville qui grandit trop vite par rapport à ce qu'elle est capable d'encaisser.
Ca donne : des travaux et de la poussière partout, beaucoup de plages privatisées (heureusement pas toutes) et des règlements de compte entre cartels de drogue ...
Oui parce que Tulum c'est aussi le QG des ados spring breakers 🇺🇸 et de leur grande consommation de coco (pas le fruit).
Bref, une ambiance “chaochic” (mi-chic, mi-chaotique) qui fait selon moi ressortir et potentiellement creuser les inégalités.
true story : avec Margaux, on est passées à ça 👌 d'une fusillade en sortant d’un restau, à J+3 de notre arrivée. On a failli repartir 🤷♀️
Mais on est restées ! Parce que Tulum c'est aussi :
🏝 un cadre de vie paradisiaque, beaucoup beaucoup de soleil et l'océan à 20 minutes (en scooter depuis Tulum Downtown, où on logeait).
🌯 du guacamole, des tacos, nachos, burritos (et tous les trucs en -os qu'on adore).
💸 un coût de la vie raisonnable, si on se fait à manger, ou que l'on choisi l'option restau locaux ou street-food vs les "instagrammable places" (oui j'avoue on a quand même craqué).
👩💻 une bonne wifi et des infrastructures adaptées au digital nomadisme : on a passé un mois à bosser à Digital Jungle.
🏋️♀️ et pour ma part : une super communauté CrossFit !
aaaah, la communauté ! on y revient 😉
Au delà du dépassement de soi, de la dopamine, de la transpi ... ce que j'aime le plus dans le sport c'est la communauté !
Pour moi le sport est le meilleur moyen de casser la solitude des indépendants.
Il ne m'aura pas fallu plus de quelques jours à m'entrainer pour me faire des potes et rejoindre locaux et expatriés pour les parties de Spikeball les samedi à la plage 🌴
Bon, j’étais nulle, du coup ça ressemblait plutôt à ça👇
Mais bon, tu l’auras compris, la communauté c’est la vie 🙌
Merci ❤️
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