temps de lecture : 7 min
Hello 👋
Bienvenue dans cette nouvelle édition de Make it count !
Si tu nous rejoins en cours de route, je m'appelle Romy, je suis entrepreneuse digital nomade.
Je te partage ici mon cheminement, mes apprentissages mais aussi les découvertes et les rencontres qui rythment mon quotidien.
Un shot d’énergie et de curiosité au format pause-café ☕️
Nouveau : Tu peux aussi rejoindre le podcast Make it Count 🎙
Au programme de ce #17 :
🌍 3 questions d’une nomade au Sri Lanka
🎙 Futur du travail : Bosser avec la Défense, en tongs !
Ça fait maintenant 2 semaines que j’expérimente le digital nomadisme au Sri Lanka, plus précisément dans le sud de l’île, à Weligama, le repère des surfeurs et des jeunes en “gap year” (oui à 27 ans je fais partie des vieilles).
Alors oui, je meurs d’envie d’aller explorer tout ce magnifique pays mais pour plusieurs raisons je reste quelques temps au même endroit :
🏄♀️ Je progresse en surf, je commence à me sentir à l’aise avec les spots alors j’en profite
👩💻 Je travaille (quand même 🙄) alors je n’ai pas de temps à perdre dans les changements de destination et les réadaptations (cf ma dernière newsletter)
🕵️♀️ Je passe en mode Sherlock Holmes pour retrouver la ou les personnes qui m’ont volé des fringues dans mon hostel, et leur péter la g***** !!! (est-ce que je plaisante ? 🤷♀️)
Ce qui m’amène à la première question que je me suis posée cette semaine :
La question n’est pas “pourquoi les personnes volent”, parce qu’en réalité je n’ai pas la réponse et je pense qu’il y a une multitude de raisons possibles, qu’elles soient “justifiées” (par nécessité) ou non, je ne vais rentrer dans le débat.
En revanche, ma question est la suivante :
1. Moi qui me considère minimaliste, pourquoi le fait que l’on me vole quelque chose, me fait aussi chier.
Ce à quoi je répondrais instinctivement “parce que j’aime pas les cons”, mais je crois qu’il y a une réponse un peu plus recherchée.
En réalité, je pense que la première raison est justement liée à mon minimalisme : chaque vêtement que j’ai mis dans mon sac à dos a une utilité, rien n’est superficiel. Ce vol crée donc un “manque” (je mets des guillemets, parce qu’on se le dise c’est quand même un problème de riche).
Bon et puis mon besoin de contrôle vient aussi certainement appuyer la chose : “j’avais tout prévu comme il faut ! maintenant, je fais quoi ?”
L’autre réponse je la dois à ma psychologue (je précise que je n’ai pas consulté ma psy parce qu’on m’a volé ma chemise préférée, les raisons sont autres).
Bref, ce que ma psy me dit c’est (il faut imaginer avec une voix de psy 😉) :
“chaque sentiment est lié à l’une des émotions fondamentale : la joie, la tristesse, la peur ou la colère”
Chaque émotion est déclenchée par des sentiments qui sont eux liés à des besoins.
C’est la roue des émotions👇
ps : les psy ne sont pas des graphistes 😉
Donc, en considérant cette roue de la fortune (à non merde), je peux facilement dire que cet évènement ne me rend ni heureuse, ni triste (ou alors un tout petit peu parce que j’aimais beaucoup cette chemise).
Ce que je ressens surtout c’est de la colère et de la peur.
Je t’explique :
La colère : parce que je ne supporte pas les gens qui trichent, qui mentent, qui volent. C’est un manque de respect qui vient provoquer chez moi un sentiment d’injustice.
Mes valeurs fondamentales sont touchées, et je ne peux rien faire (perte de contrôle) : je suis en colère.
La peur : parce que le fait de se faire voler dans sa chambre, ça veut simplement dire qu’on ne peut pas avoir confiance dans les personnes autour de soi. Je ne me sens pas en sécurité dans un environnement dans lequel je suis censé l’être : j’ai “peur”.
Voilà, pour éviter de finir en prison au Sri Lanka je n’ai donc plus qu’à adopter les bons comportements face à ces émotions :
me rassurer : j’ai changé d’hostel et maintenant je mets TOUTES mes affaires dans un coffre fermé.
souffler pour me calmer, me défouler : je suis aller surfer
En parlant de surf, place à ma deuxième question.
2. Pourquoi pète-t-on la dalle quand on sort de l’eau ?
Depuis que je surf au réveil je peux vous dire que je ne rate pas un petit dej’ tellement j’ai le ventre qui gargouille.
Alors qu’en temps normal je fais même partie de ceux qui jeûnent le matin (un prochain sujet de newsletter peut-être ?).
Alors tout d’abord, on a peut-être l’impression de ne pas transpirer parce qu’on est dans l’eau, mais entre la rame pour remonter au pic, les canards et les machines à laver (quand tu te fais avaler par le rouleau) … on se dépense : notre corps réclame de l’énergie, on a faim.
Mais pourquoi le surf, le kite ou la natation creuseraient-ils plus qu’une sessions running ou un entraînement de Crossfit ?
Déjà parce que tu ne t’hydrates généralement pas (et pourtant tu transpires). S’hydrater fonctionne comme un coupe faim.
Or, en 2 heures de surf, peu de chance que tu aies une bouteille d’eau avec toi (et boire la tasse ne suffit pas).
Ensuite, c’est la faute à la température de l’eau.
Ta température corporelle est de 37, l’eau (même au Sri Lanka) ne dépasse pas 27/28° 😎) donc ton organisme lutte pour compenser.
Toujours dans cette semaine de digital nomade, alors que je ne me félicitais pas d’avoir raté une session nettoyage de plage, je me suis demandé :
3. Peut-on être nomade et écolo ?
Très honnêtement, je n’ai pas la réponse.
Est-ce qu’on peut voyager plus responsable ? oui clairement.
Est-ce qu’on est peut se considérer comme éco-responsable pour autant ? Je ne pense pas.
Cet article de Welcome to the Jungle, parle de slownomadisme. Une forme de nomadisme plus proche de sa définition initiale :
“qui a la capacité à adhérer à l’imaginaire collectif et aux codes du pays qui l’accueille”
Plus local et conscient de son pays d’expatriation, plus calme et respectueux de l’environnement…
D’ailleurs, tu as peut-être raté cette édition où je te parle de Time for the Planet, en collaboration avec Juliette Bechu (aka Juliette Illustrations 🎨)
J’ai aussi récemment découvert Basile Samel, dans cette édition de Plumes With Attitude de Benjamin Perrin.
Basile est entrepreneur nomade éco-engagé, développeur web et rédacteur … j’aime les contrastes qu’il représente et je trouve ses réflexions hyper intéressantes.
Je te laisse avec ces 3 contenus spécial-nomades :
👉 From Location Independence to Financial Independence
👉 Moving Globally, Living Locally
🎙Repenser le futur du travail : Margaux Roux
Ça y est ! Le premier épisode de Make it Count (MIC) est sorti !
Pour ce lancement, j’ai interviewé Margaux Roux, fondatrice du collectif d’indépendants le Hub nomade et Directrice Associée de la Start-up à impact Chacun son café.
Margaux c’est aussi mon mentor, celle qui m’a motivée à me lancer dans l’aventure indépendante et nomade.
Ses années d’expériences lui ont permis de trouver un équilibre mais aussi de prendre de la hauteur sur le prisme du futur du travail.
Margaux joue désormais au funambule entre liberté, mode de vie bohème et job à responsabilité dans un univers très corporate.
Dans cet épisode on a parlé de de généralisme vs spécialisation, de digital settling vs nomadisme (pour répondre un peu plus à la question #3), de rétention client ou encore de culture d’entreprise …
Margaux nous raconte comment elle a fui la vie de bureau, sans projet.
Puis comment elle a réussi à atteindre le job de ses rêves avec de véritables ambitions de carrière, tout en continuant à vivre sous les tropiques, en tongs.
J’en profite pour te partager ce dossier Futur du Travail, par Simon Dautheville, créateur et copywriter.
Il décrypte nos motivations en tant que nouvelles générations d’entrepreneurs, créateurs nomades.
Il aborde aussi la recherche de sens, le télétravail asynchrone, le développement de son propre média ou encore les “résidences créatives” (ça sonne plus pro que les colivings 😉)
Merci ❤️
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