Ce que l'on peut contrôler !
Hello,
Aujourd’hui, je continue dans la lancée de l’édition précédente où je te parlais d’adaptation au stress comme levier de performance.
Mais avant ça : Comment vas-tu ?
Je ne sais pas toi, mais je trouve cette Newsletter un peu trop unilatérale.
Qu’est-ce que tu dirais de me parler de toi, les problématiques que tu rencontres et me poser tes questions ?
J’ai crée un formulaire pour nous permettre d’échanger facilement chaque semaine, et je répondrai à tes questions dans les éditions suivantes !
Au menu du jour :
Sur quoi peut-on vraiment agir ?
Chronologie du stress
Trouver le bon déséquilibre
Quels stresseurs peut-on contrôler ?
Le stress est un levier de performance, à condition qu’il soit bien dosé (comme les glaçons dans le rosé).
👇 Trop faible : il ne se passe rien, on stagne (voir on régresse)
Le stress est loin d’être mauvais. Il est nécessaire car il crée un déséquilibre auquel on doit s’adapter.
Déséquilibre = mouvement = progression
👆Trop élevé : il impacte notre organisme et laisse des traces
Quand le niveau de stress dépasse ce qui est bénéfique (soit parce que la charge est trop élevée, soit parce qu’on encaisse tout d’un coup, ou que notre organisme n’est pas prêt à l’encaisser : on se blesse, on est arrêté, on doit repartir de plus loin.
Alors on a deux solutions :
Agir directement sur les stresseurs (les sources de stress).
Stresseur = Stimulus ou situation qui crée un stress sur l’individus, au niveau physique, cognitif ou émotionnel.
Voici quelques exemples de sources de stress sur lesquelles on peut directement agir :
La charge de travail que l’on s’impose : savoir dire non à des projets, gérer son emploi du temps, prioriser les tâches, déléguer.
La charge physique : la fréquence et l’intensité de nos entraînements, le manque de récupération, le temps que l’on passe assis ou debout…
Notre mode de vie : ce que l’on mange, ce que l’on boit, l’activité physique que l’on pratique (trop ou pas assez), le temps libre que l’on s’accorde, l’heure à laquelle on se couche, notre literie.
Notre mode de travail : notre lieu de travail, le temps et le type de trajet, le confort de notre espace de travail, l’équipement de notre bureau, les pauses que l’on (ne) prend (pas).
Les contraintes que l’on s’impose : les objectifs que l’on se fixe, la pression financière, la gestion de nos économies, les engagements auprès des autres.
Les relations interpersonnelles : Le choix des personnes qui nous entourent, notre manière de communiquer, la gestion des conflits.
Mais aussi ce petit objet d’environ 14x7 cm que tu fixes en moyenne 3,30 heures par jour, 365 jours par an…👇
Mais il arrive parfois qu’on ne puisse pas agir directement sur les stresseurs :
Les conditions socio-économiques et environnementales (certes, on peut participer), les maladies ou accidents, le comportement des autres, notre génétique…
Sorry là, on est limités !
Chronologie du stress
La différence entre la gazelle qui fuit le lion, et nous espèce humaine moderne, c’est que chez les animaux, le stress apparaît de manière beaucoup plus spontanée et momentanée.
La gazelle entend le lion qui s’approche
Elle panique !
Elle fuit, elle lui échappe !
Puis elle se calme et recommence sa petite vie de gazelle.
Certes, le stress est de type aiguë, beaucoup plus intense … Mais il ne dure pas !
En ce qui nous concerne : Nous sommes, pour la plupart d’entre-nous, exposés à des stresseurs moins graves que le risque de se faire dévorer, mais auxquels on fait face en permanence au quotidien :
On stress en anticipation d’un danger perçu (une situation inconfortable, un risque, un moment désagréable, une difficulté). C’est ce qu’on appelle l’anxiété.
On stresse de stresser, on anticipe les conséquences de notre stress sur la situation, et non plus seulement l’inverse.
Puis on se retrouve dans la situation : on stress de nouveau (peut-être à juste titre)
Une fois le “danger” passé : on rumine, on culpabilise, on continue avec nos pensées et émotions négatives
Ce processus fragilise notre état émotionnel et physique, ce qui augmente notre tendance à l’anxiété, et donc à nouveau on stress en anticipation.
Tous les micro-stress auxquels ont est confrontés au quotidien s’accumulent :
On reste en état de tension mental et par conséquence physique, ce qui entraîne par ailleurs nombre de douleurs chroniques et inflammations.
Trouver le bon déséquilibre
Oui, trop de stress est une mauvaise chose.
Mais on l’a vu, pas assez de stress n’est pas bon non plus.
Parfois on limite trop le nombre de stresseurs auxquels on s’expose : Par flemme, par amour du confort, par peur …
Le problème c’est que ce déséquilibre dans l’autre sens nous fige dans une zone d’ennui et d’inactivation de nos ressources.
Comme le dit Antoine Mesnage, highliner professionnel dans cet épisode de Génération Flow 🎙️ :
“L’équilibre est dans le déséquilibre”
Sortir de sa zone de confort (et donc s’exposer à des stresseurs) c’est entraîner notre organisme à s’adapter.
Si on ne l’entraîne pas, il perd sa capacité d’adaptation, son potentiel diminue.
Dans la prochaine édition de Newsletter, je te partage un outil qui permet de quantifier le niveau de stress auquel tu t’exposes, au niveau physique ou mental, dans ton quotidien.
L’idée est que pour ajuster le niveau de stress auquel on s’expose, il faut pouvoir d’abord l’évaluer.
Voilà pour aujourd’hui ☺️
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À la semaine prochaine !
Romy