temps de lecture : 10 min
Hello 👋
Bienvenue dans cette nouvelle édition de Make it count !
Si tu nous rejoins en cours de route, je m'appelle Romy, je suis entrepreneuse digital nomade, passionnée de sport et de challenges. Dans ce rendez-vous je te partage mon cheminement, mes apprentissages et les rencontres qui m’inspirent au quotidien 🙌.
Au programme de ce #9 :
🤳 Algorithme et biais cognitifs
😭 Quand instagram a supprimé mon compte !
🚀 Diversifier c’est protéger
🍷 Digital nomade : retour à la maison
Dans l'édition # 7 de Make it count, je te parlais d'économie de l'attention et de sur-information.
“Désormais, la valeur de notre économie ne réside plus dans la production de bien, mais dans notre consommation, notre attention à l'information ...”
C’est ainsi (bon ok c’est un peu simplifié) que notre système capitaliste s’est mis à vendre notre attention.
Or à l’ère du digital et des réseaux, c’est un peu le serpent qui se mange la queue :
Les médias sociaux multiplient encore cette surabondance d’information, sans que nos capacités d’attention augmentent pour autant.
Les algorithmes ont alors pour objectif de nous garder sur les plateformes, capter notre attention pour ensuite la vendre, et nous envoyer encore plus d’information.
Puis il y a le facteur dopamine.
Aujourd’hui notre attention est motivée par cette addiction à la dopamine, crée par les réseaux sociaux.
Plus je scroll, plus je click, plus j’interagis avec ma communauté, plus je crée de la dopamine dans mon cerveau.
Addiction qui se perçoit aussi dans ce besoin d’immédiateté : à chaque interruption (quoi que parfois on n’a même pas besoin d’une notification), on saute sur son smartphone 🐶
Conséquences cognitives
Dopamine certes, mais aussi anxiété, perte de confiance en soi, jalousie, harcèlement moral, tendance au suicide… on pourrait parler ici des dramatiques conséquences des réseaux sociaux sur notre santé mentale.
Conséquences émotionnelles (et donc indirectement comportementale) que l’on aurait tendance à opposer aux conséquences cognitives.
“Les premières relèvent de l’affectivité, les secondes de l’acquisition de connaissances, du raisonnement et de la résolution de problèmes” (Emotions et Cognition)
Or, l’anxiété, la confiance en soi, les effets du statut social, etc. impactent nos capacités cognitives. Normal, nous sommes humains 💁♀️
Notre humanité, c’est aussi ce qui nous rend “vulnérables” aux biais cognitifs.
Les biais sont une déviation systématique de la pensée logique et rationnelle par rapport à la réalité.
Les biais cognitifs (par ici la douche froide 🚿) causent une distortion dans le traitement de l’information.
Le biais de confirmation, ou la mémoire sélective
Le biais de confirmation c’est notre tendance à sélectionner des informations qui confirment nos croyances et vont dans le même sens que nos idées préexistantes. Ou bien à accorder moins de poids aux informations jouant en défaveur de ces hypothèses.
On l’a vu, il ne s’agit pas d’une construction digitale, mais bien d’un biais humain et auquel nous sommes tous confrontés. Toutefois, les algorithmes accentuent encore ce biais et nous enferment davantage dans nos certitudes.
En effet, parce que l’algorithme nous montre du contenu qui nous ressemble et qui ressemble à ce que l’on a l’habitude de regarder, on aura jamais dans nos flux de l’information contraire à ce que l’on pense (sauf si on en cherche vraiment).
Ensuite, c’est le comportement humain qui prend le relai : même si on est soumis à quelque chose de contraire à ce que l’on pense (par hasard, par recommandation de quelqu’un, par erreur …) on va agir de sorte que ça ne dure pas.
Un autre exemple (tiré de cet épisode du podcast Méta de Choc) :
Si tu n’es pas d’accord avec un collègue sur la grammaire “pallier quelque chose” ou “pallier à quelque chose …”. Tu vas interroger Google sur la justesse de TON hypothèse et tu tomberas alors très probablement sur du contenu publié par d’autres personnes qui auront fait la même erreur.
Conseil : pour éviter ce bais, cherche plutôt à prouver l’inverse de ce que tu penses, l’autre hypothèse.
L’algo du pire
L’algorithme des réseaux sociaux pousse aux extrêmes.
D’une part, en donnant plus de visibilité à des profils qu’il réussit à bien catégoriser (#hashtags, contenus homogènes et thématiques régulières).
Cette segmentation du monde digital permet par ailleurs aux marques de cibler plus facilement les internautes afin de leur pousser du contenu qui corresponde à leurs aspirations profondes (ou le cliché de ces aspirations).
D’autre part, en nous montrant des contenus “alike”, c’est à dire similaires à ce qu’on a l’habitude de lire ou visionner. Jusque là pas si dangereux.
Le problème c’est qu’en continuant à cliquer sur ces contenus proposés, le curseur de l’algo peut progressivement se déplacer vers des contenus de plus en plus extrême, voir complotistes.
Le combo économie de l’attention + algo du pire, c'est d’ailleurs ce qui permet aux vidéos de Trump (très clivantes, visuelles et décalées, pour ne pas dire absurdes... Ah si ! on va le dire 🤭) de monopoliser l’attention, d’être vues en boucle et donc d’être plus diffusées !
😭 Quand insta a supprimé mon compte
Jeudi 9 décembre, 23h00
Instagram, suite à une connexion douteuse (mea culpa, j’ai voulu jouer avec l’algo en passant par un robot 🤖) me demande de m’authentifier.
Moi, entre deux verres de ti’punch 🍹, je rate un peu le process que je remets finalement à plus tard.
Trop tard ! insta vient de désactiver mon compte.
Oh pinaise !!!
A l’heure où j’écris cet e-mail, je n’ai toujours pas réussi à le récupérer.
D’ailleurs si tu as une autre solution que le fameux (mais pour le moment peu concluant) “signaler une erreur/nous contacter” de facebook, je veux bien que tu m’envoies un message 🙏
Mardi 14 décembre, 6h45
(oui je commence à travailler tôt)
Jusqu’ici tudo bom : pas de crise de dépendance, FOMO, chute de dopamine … cette petite coupure d’une insta-addict me fait même du bien.
La seule chose qui me fou un peu la trouille, c’est de perdre “tout” ce que j’ai mis du temps à construire.
Oui, parce qu’au delà des photos sur les plages de sable blanc, sous les palmiers, en rando, devant les couchers de so… - TA G**** RORO 🤬 ! (-oups 😬)
Bref, à part tout ça, mon compte instagram c’est aussi du contenu rédigé (forcément pas sauvegardés), des conseils d’entrepreneuse, des retours sur expérience … et le réseau grâce auquel j’engage quotidiennement avec ma communauté.
Instagram est l’un de mes principaux outil de travail, la plateforme sur laquelle j’ai construit mon image et une certaine notoriété. Alors oui, quand facebook (supprime mon compte, ça me fait ch*** !
🤞🤞🤞
🚀 Protégez votre éco-système
Comme bon nombre d’entreprise au moment de la panne instagram début octobre : miser sur un seul canal, c’est la mouise !
Ces boîtes dont l’acquisition de clients provenait principalement, si ce n’est pas uniquement du réseau, ce sont trouvées coincées.
En tant qu’entrepreneurs, solopreneurs, influenceurs (et peut-être dans une moindre mesure, tous les autres) nos business sont dépendants des réseaux sociaux et plateformes publiques (comme Medium).
Or, comme en investissement financier, le manque de diversité créé du risque.
Alors, on fait quoi ?
On diversifie son portefeuille de canaux et de leviers
On se crée un éco-système fermé et protégé (conseil de Valentin Decker) : ton site web, ton blog, ta newsletter, ton podcast … un média, un espace qui t’appartient davantage que les plateformes publiques que l’on a citées.
Attention ceci dit : ces plateformes, parce qu’elles sont fermées, ne sont pas pour autant sans risque. Un bug digital ou un piratage est vite arrivé, d’où l’importance de diversifier.
🍷 digital nomade : retour à la maison
Parce que ma définition du digital nomadisme n’est pas de parcourir le monde en sac à dos, sans ancrage ni repère. mais plutôt d’être libre de travailler de là où on se sent le mieux.
La période des fêtes c’est le moment de profiter de ma famille, de travailler au coin du feu, de manger des raclettes (on est pas loin du Jura) et de boire du bon vin !
Ma destination nomade de Décembre c’est donc la maison : Dijon (city beach).
Ah ouai ! la Moutarde ?
Un peu de culture Bon Dieu !
Dijon est la capitale de la Bourgogne, une des principales régions viticoles de France. Depuis 2013, Dijon organise chaque année la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin. La ville avait été sélectionnée (avec Paris, Lyon et Tours), suite au classement du repas gastronomique des Français au patrimoine immatériel de l'humanité par l'Unesco.
Parmi les spécialités gastronomiques : le boeuf Bourguignon, le poulet Gaston Gérard, les escargots de Bourgogne mais aussi le pain d’épice, la crème de cassis ou l’époisses 🤤.
Cité des Ducs de Bourgogne, Dijon c’est enfin un patrimoine architectural entre gothique, médiéval et art déco, façonné par l’histoire 🦉.
Ah et un club de foot ⚽️ , le DFCO autrefois en Ligue 1 (jusqu’à l’année dernière en fait) 🙄.
Bref, si tu décides de passer dans le coin (1h35 en TGV de Paris) je me ferai un plaisir de te partager tous les bons plans pour ta visite !
Merci ❤️
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