temps de lecture : 8 min
Hello 👋
Bienvenue dans cette nouvelle édition de Flow Letter 💌
Si tu nous rejoins en cours de route, je m'appelle Romy, je suis entrepreneuse nomade.
Je te partage ici mon exploration personnelle et professionnelle pour trouver et garder l’équilibre dans ma vie.
Je te raconte comment je construis mon business au service du mode de vie qui me rend heureuse, ou comment j’essaye de suivre mon propre flow au quotidien.
Un shot d’énergie et de curiosité au format pause-café ☕️
Au programme de ce #30:
🍔 Quelque chose de personnel …
🎙Faire la paix avec son corps et la nourriture
🌍 Digital nomade : retour à la maison
🎧 De backpackeur à entrepreneur nomade
Il y a quelques mois j’écrivais un post Instagram sur quelque chose de très personnel.
J’ai beaucoup hésité parce que je me disais que ça n’avait peut-être pas sa place sur un compte d’entrepreneuse.
Je l’ai quand même fait.
Avec du recul, je pense que ça avait au contraire toute son importance :
Parce que quand on parle d’entrepreneuriat, on parle souvent de start-up, des projets (d’ailleurs plus souvent des succès que des échecs mais c’est un autre sujet).
Mais on parle très peu des entrepreneurs, des personnes derrière les business.
Alors oui, on parle de leurs études, leurs expériences, leur communauté, leur réseau.
On parle de créativité, de management, de productivité … mais ce sont encore des sujets très professionnels.
Moi je trouve que ce qui est passionnant c’est justement tout le reste !
Qu’est-ce qui se passe dans la tête des entrepreneurs d’un point de vue personnel ?
Comment leur vie perso impacte ou est impactée par leurs projets ?
Est-ce qu’ils sont heureux ? Est-ce qu’ils se sentent libres ?
Quelles facettes de leur personnalité les poussent ou bien quelles difficultés (émotionnelle, relationnelles, de croyances) les freinent ?
Le sujet de mon post était : mes troubles du comportement alimentaires.
À un moment dans ma vie où je me posais beaucoup de questions, je faisais face à beaucoup de doutes, d’incompréhension … j’ai ressenti le besoin d’en parler.
Et tous les retours que j’ai reçus m’ont énormément touchée.
J’ai réalisé que j’étais loin d’être la seule, que malheureusement beaucoup de femmes (et aussi des hommes) en souffrent mais n’osent pas en parler.
À ce moment-là, je n’avais pas encore imaginé mon projet Flow.
Je ne parlais pas encore d’équilibre de vie, de relation entre le corps et l’esprit, la vie pro et la vie perso.
Je partageais juste quelque chose qui m’impactait à titre personnel.
Avec le temps j’ai compris que c’était bien plus que ça.
J’ai réalisé que mon rapport à la nourriture, à mon corps n’étaient que la partie visible de l’iceberg.
Visible par les autres, mais aussi par moi.
Sans rentrer dans les détails, j’ai eu une enfance compliquée :
J’ai grandit en devant rapidement me comporter comme une adulte.
J’ai grandit en pensant que tout était ma responsabilité, que je devais tout contrôler dans ma vie, et dans celles des autres.
Mon histoire familiale a aussi crée chez moi une insécurité affective, un manque d’estime … un sentiment de vide parfois.
J’ai passé des années sans rien remarquer, et ma Boulimie (parce que c’est pas un gros mot) est venue tirer la sonnette d’alarme.
Mais en fait, tout est lié.
Souvent un rapport malsain à la nourriture (mais c’est aussi vrai avec d’autres troubles du comportement) cache des émotions, des croyances profondes …
Au final, ces émotions, ces croyances, affectent toutes les sphères de notre quotidien.
Et en ce qui me concerne, jusqu’à ma façon d’entreprendre.
J’ai toujours cru que je devais être parfaite :
je contrôlais mon corps, ce que je mangeais, ce à quoi je ressemblais.
je ne laissais pas la place à mes émotions, je refusais de les écouter.
j’essayais d’être la fille et la soeur modèle, la meilleure élève, la meilleure amie … j’étais en perpétuelle recherche d’amour, d’attention et de reconnaissance.
je faisais tout pour cocher les bonnes cases dans mon parcours pro, j’allais “là où il fallait aller pour réussir” plutôt que “là où je me sentais le mieux”.
Dans mon quotidien d’entrepreneuse, mon besoin de contrôle (aussi appelé “perfectionnisme” pour que ça passe mieux), et mon besoin de reconnaissance, d’estime (la version professionnelle de l’affection) me font toujours galérer :
L’improvisation me fait flipper
J’ai plein d’idées mais tant qu’elles ne sont pas parfaites dans ma tête je n’ose pas me lancer
Je m’éparpille parce que je ne sais pas quelle est la meilleure option à choisir.
J’apporte trop d’importance aux jugements des autres
Mais franchement je me dis que le plus dur est déjà fait.
Le plus compliqué pour moi c’était de prendre conscience de tout ça.
Maintenant que c’est fait, j’avance step by step.
J’apprends à faire confiance, à lâcher prise, et à me foutre la paix.
🎙Du contrôle au lâcher-prise
C’est (presque) le même process par lequel est passée Claire, l’invitée du dernier épisode Generation Flow.
Aujourd’hui Claire est entrepreneuse et coach nomade à Bali.
Mais petit retour en arrière :
En 2020, quand le covid freine sa carrière de mannequin, Claire prend une belle claque.
Elle réalise le rapport malsain qu’elle a avec son corps et la nourriture, et commence à s’intéresser au développement personnel.
“J’étais toujours passionnée par la nutrition … mais avant je m’en servais pour trouver tous les tips pour perdre du poids et rentrer dans les cases du mannequinat”.
Aujourd’hui elle accompagne les femmes à faire la paix avec la nourriture et le rapport à leur corps.
Dans cet épisode :
On a évidemment parlé de nutrition, de santé … mais notre conversation nous a aussi permis de tirer de vraies leçons sur l’entrepreneuriat ou l’équilibre pro/perso dans notre vie.
🌍 Digital nomade : retour à la maison
Au moment où tu reçois cette Newsletter, je suis dans mon vol retour pour la France après 5 mois au Sri Lanka et en Indonésie.
En parlant de lâcher-prise : j’essaye de plus en plus de ne pas trop prévoir mes voyages. Sauf que pour cette fois, il faut être organisée !
Au programme des prochains mois : France, Espagne et Portugal … en Van !
Pour la petite anecdote je loue le van à un couple de californiens que j’ai rencontré lors d’un trajet en Tuk Tuk (le taxi local) au Sri Lanka.
Comme quoi le hasard fait vraiment bien les choses, Taylor est étudiante en biologie marine à Nice. (oui parce que j’allais pas aller récupérer le van à Santa Monica clairement 🌴)
Bref, je suis super excitée, mais je t’avoue que j’ai un peu peur :
⛔️ déjà parce que ça fait 3 mois que je conduis en scooter à gauche, et que c’est un gros van …
🚐 parce qu’un van (aussi gros soit-il) ça reste petit … c’est la première fois, depuis que j’ai quitté mon 9m2 parisien, que je vais passer autant de temps dans un aussi petit espace.
🏕 parce qu’on a beau dire que c’est la liberté, ça demande quand même beaucoup d’organisation et de résistance aux challenges de la vie en van …
Genre, trouver une douche après le surf, te faire virer par la police à 3 heures du matin parce que tu es garé au mauvais endroit (#truestory) … ou bien te retrouver à aller aux “toilettes” entre deux buissons parce que le camping que tu avais repéré est plein.
Heureusement que je vais pouvoir compter sur les conseils de mes copains vanlifers 👉 big-up Tiph, Mathieu & Mathou, Lilly … hâte de vous présenter Fred (le van).
Oui parce que presque tous les vanlifers que j’ai rencontrés ont donné des prénoms à leurs vans.
ps : j’ai pas choisi Fred, alors je l’appellerai Freddie !
👩💻 et enfin, je suis un peu stressée parce que je vais devoir m’habituer à travailler dedans, et retrouver un équilibre pour continuer à avancer sur mes projets d’entrepreneuse nomade, tout en profitant du voyage !
La suite au prochain épisode … 🙄
Sinon, si tu veux te marrer 👉 clique ici
🎧 De backpackeur à entrepreneur nomade
La semaine dernière, j’ai reçu Jeremy Lantin (aka @jeremybackpackeur) dans Generation Flow.
Dans cet épisode, on parle de vanlife, d’équilibre entre ambition et sobriété, entre voyages et slowpreneuriat.
et pour terminer, je suis aussi passée de l’autre côté du micro, sur son podcast Les entrepreneurs nomade 👉 par ici l’épisode !
Merci ❤️
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Merci de te livrer ! ça fait quelques mois que je suis de plus en plus d'entrepreneurs nomades car c'est un mode de vie qui sur papier me plait beaucoup.
Malheureusement très peu parle de l'envers du décor tout a toujours l'air tout rose et magnifique. Mais quoi qu'on fasse on se retrouve toujours avec des problèmes à régler.
C'est juste plus chouette de les régler dans un cadre agréable. :)
Hâte de lire la suite de tes aventures. Peut-être seras tu la personne qui arrivera à me faire sortir de ma zone de confort. ;)