1 jour = 1 conseil productivité (jour 5/5)
James Suzman (un monsieur antropologue) nous dit :
"Le travail est une dépense d’énergie dans un but précis"
En effet, notre cerveau accepte de travailler quand il considère que le but précis vaut la peine de dépenser l’énergie nécessaire pour l’atteindre.
Il calcule en permenence la probabilité de sa propension à récupérer des ressources vs l’énergie qu’il va dépenser pour une action donnée.
Un ressource ça peut être : de l’argent, du temps, du plaisir, de la connaissance, de la reconnaissance, de l’amour … la liste est longue.
Si le potentiel d’augmentation des ressources est inférieur ou égal à celui de la dépense en énergie (l’effort, la douleur, les sacrifices …)
Alors notre cerveau hésite : On PROCRASTINE 🙄
La procrastination est le comportement qui consiste à retarder ou à reporter, souvent volontairement, une tâche ou une action malgré une intention initiale de la réaliser, et malgré les conséquences négatives potentielles.
C’est à dire que même en sachant ce que l’on devrait faire (cerveau rationnel), on ne le fait pas (souvent la pression du cerveau émotionnel).
En reprenant ce calcul :
Dépense énergétique > ou < Augmentation potentielle des ressources.
On peut identifier 4 facteurs sur lesquels on peut agir pour ne plus procrastiner.
#1 Augmenter nos ressources
Car l’objectif de notre cerveau est notre survie.
S’il considère que nous n’avons pas les ressources nécessaires pour effectuer une action, son rôle est de nous en dissuader.
Ces ressources peuvent être réelles ou estimées :
Par exemple, je peux avoir beaucoup d’énergie (ressource réelle) mais penser que je n’ai pas les capacité pour effectuer cette tâche à la hauteur de mes exigences.
Le manque de confiance en soi, la peur de l’échec, le perfectionnisme sont en effet des facteurs de procrastination plus profonds, sur lesquels on peut travailler en coaching.
Je vous renvoie à cette édition sur l’augmentation des ressources, et celle-çi qui vous explique comment optimiser son énergie au quotidien.
#2 Renforcer la perception du gain
Autrement dit : qu’est-ce que j’ai à gagner en échange de l’énergie dépensée ?
Pour ça on a 3 leviers :
Travailler sur sa vision, charger émotionnellement vos objectifs pour les rendre plus puissants, donc plus de poids dans la balance
Ex : Je veux courrir 30 minutes par jour pour retrouver une bonne santé, accomplir plus de choses professionnellement et pour être reconnue comme une sportive par mes pairs).
Mettre en place un système de récompense (à court-terme) pour activer la libération de dopamine
Ex : Je m’achète une nouvelle paire de chaussures si je cours 30 minutes par jour pendant 2 semainesAugmenter le plaisir dans l’action = écompense immédiate
Ex : Je m’achète une paire de chaussures neuves pour être plus confortable et me sentir plus stylée quand je cours.
Je vous ai partagé un exemple avec la course à pied mais ça vaut pour tout.
Par exemple, associer un bon café à des tâches pour lesquelles vous avez l’habitude de procrastiner, vous autoriser une pause au soleil après avoir terminé un dossier, donner du sens à votre objectif professionnel, etc.
#3 Accentuer la perte de ressource en cas d’inaction
Le travail d’introspection ou encore la visualisation sont des outils intéressant pour charger émotionnellement ses objectifs, mais aussi pour se projeter dans une situation que l’on ne veut surtout pas atteindre.
Pourquoi c’est intéressant ? Parce que la motivation par AVERSION est souvent plus forte que celle par envie.
Vous allez moins réfléchir à courrir si vous êtes pourchassés par un pitbull (big up à mon pote PE qui s’est fait croqué la cuisse).
#4 Diminuer la perception du coût.
Autrement dit, l’effort à réalisé, l’énergie qui va être dépensée.
Alors certes, vous ne pouvez peut-être pas agir directement sur la tâche ou l’action en elle-même : La compta c’est chiant (point).
Par contre, vous pouvez diminuer les frictions (entre votre décision et la tâche en elle-même) qui augmentent la perception de l’effort.
Par exemple : Plannifier toutes vos tâches la veille au soir pour ne pas avoir à vous poser la question de ce que vous devez faire une fois devant votre ordinateur / Préparer vos affaires de sport à l’avance (moins de décision = moins de friction).
Supprimez aussi toutes les distractions potentielles dans votre espace de travail pour ne pas à avoir à lutter contre votre envie d’aller voir ce qui se passe sur instagram.
Dernier conseil : mettre en place une routine avant ou pour commencer les tâches sur lesquelles vous avez tendance à procrastiner est un bon moins d’automatiser le passage à l’action.
Et voilà,
C’était la dernière édition de cette série spéciale productivité !
Si tu veux plus de conseils pour optimiser ton environnement, ton organisation, tes ressources, tes habitudes ou encore ton cerveau …
Il est encore temps de rejoindre mon programme d’accompagnement individuel pour atteindre ton meilleur niveau de productivité avant la rentrée 😉
Tarif exceptionnel cet été : 290€ (au lieu de 800€)
⌛️ Fin des inscriptions le 20 juin !
Rejoins le programme Flowlympique 🔥
30 jours pour retrouver de l’énergie, être plus focus, diminuer ton niveau de stress et ne plus procrastination pour être au max de ton potentil à la rentrée !
L’objectif : te faire gagner 60 minutes par jour en étant plus productif(e) et ne plus avoir à faire de compromis sur ta vie perso ou ta santé 😉
Accompagnement 100% individuel et personnalisé, qui comprend :
✅ 1 session en visio par semaine
✅ Un template (notion) pour te guider avec des ressources, conseils et outils adaptés à tes objectifs et tes besoins
✅ Mon suivi en continue sur what’s app
En bonus :
✅ L’accès gratuit à plusieurs ateliers thématiques pendant l’été
✅ Un groupe de motivation what’s app avec les participants.
Pour rejoindre le programme, il te suffit de booker un appel avec moi juste ici 👇
N’hésite pas à m’écrire sur linkedin ou Instagram si tu as des questions !
Ta (future) coach ⚡️